Publié dans Société

Enseignement supérieur - L’université d’Antananarivo surpeuplée

Publié le mercredi, 11 novembre 2020


3 années scolaires à gérer en même temps. L’université d’Antananarivo ne pourra accueillir que 6 000 étudiants. Cependant, ces derniers sont au nombre de 26 000 actuellement, avec un surplus de 11 % pour cette année, et cela à cause des impacts de la crise sanitaire liée à la Covid-19. D’après le président du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs- enseignants (SECES), Sammy Grégoire Ravelonirina, la Présidence de l’université d’Antananarivo est contrainte de gérer comme il se doit les salles d’études. Ainsi, lui d’avancer que cette capacité d’accueil date de la première République. En effet, ce chiffre ne représente que le nombre d’étudiants inscrits en première année au niveau de la Faculté des lettres, qui varie annuellement entre 6 000 et 7 000. Cette année, un sureffectif sera attendu à Ankatso. Une situation qui impactera les heures de cours pour les étudiants, puisque celles-ci diminueront malgré les cours de rattrapages. Le budget de fonctionnement ou encore les bourses et équipements pour les étudiants seront aussi diminués.
Afin de remédier à ces problèmes et d’éviter qu’une situation similaire se présente de nouveau dans le pays, les enseignants membres du SECES ont présenté quelques solutions. Il s’agit de construire des nouvelles infrastructures et d’expulser les occupants illicites des propriétés de l’université pour que les locaux concernés soient réaménagés en salles de classe. En parallèle, les enseignants réclament également un budget spécial afin que les universités puissent effectuer un recrutement massif. Effectivement, l’enseignement supérieur nécessite un recrutement de 500 enseignants par an. Ainsi, dans 4 ans, les heures supplémentaires pourront diminuer jusqu’à 50 %.
Parallèlement à la surpopulation universitaire, le manque d’effectif des enseignants est de plus en plus préoccupant dans toutes les universités de Madagascar. Durant la dernière année académique, 112 parmi eux sont partis en retraite et 11 autres sont décédés.
Anatra R.


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Editorial

  • Diplomatie
    La grande faucille de la Refondation continue de faucher sans … pitié ! Elle n’a pas fait de détail sur un des domaines clé de l’Etat. La diplomatie, la dernière victime en date, vient de faire les frais d’une relation extérieure tous azimuts. La fauche du Conseil des ministres du mercredi dernier frappe quatre chefs de mission d’Ambassades qui ne sont pas des moindres Dr Louis Robinson en République Populaire de Chine, Johary Rajobson au Maroc, Dr Alain Tehindrazanarivelo auprès de l’ONU, de l’Autriche et de la Suisse et Yvette Sylla auprès de l’UNESCO à Paris. Bien avant, d’autres représentations diplomatiques n’ont été épargnées à l’exemple de Paris, du Japon, de l’île Maurice. Et la faucille ne s’arrêtera pas tant que des « restes » du régime précédent tapissent quelque part. Sans insister sur les limogeages sans fin touchant d’autres départements. La diplomatie, un domaine délicat de la République, doit…

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