Publié dans Société

Parkings à Antananarivo - La prise en main de la CUA bientôt

Publié le vendredi, 13 novembre 2020


« J’ai fait une promesse envers la population d'Antananarivo concernant Easy Park et je maintiens cet engagement ». Ce propos du maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, publiée dans sa page Facebook témoigne sa volonté de cesser le contrat entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et la société privée Easy Park et d’apporter un nouvel air à la population. Après un audit concernant les parkings, les procédures sont en cours pour abroger le contrat entre les deux parties dans le respect des règles. Et d’ici peu, la gestion des stationnements dans la Capitale reviendra entièrement à la CUA. « Toutes les activités seront gérées par la CUA et elle seule », poursuit le maire. En attendant, la société pourra encore poursuivre ses activités. Face à cette situation, bon nombre d’entre les observateurs se posent ainsi la question : la gestion des parkings serait-elle confiée à une entreprise gérée majoritairement par la Commune urbaine d’Antanananarivo ou une structure interne ?  D’ailleurs, le maire a déjà indiqué récemment que les droits de parking seront maintenus.

Il faut savoir que les parkings apportent un revenu mensuel allant jusqu’à 4 milliards d’ariary pour Easy Park. Parmi cette somme, seulement 100 millions d’ariary entrent dans la caisse de la CUA, bien que le contrat stipule que 20 % du chiffre d’affaires, calculables à partir de tous les horodateurs implantés dans la Capitale, doivent être versés à la Commune.

En rappel, durant ces quelques années de service assuré par Easy Park, le conflit entre ladite société et les usagers n’a cessé de s’aggraver, allant de la manifestation jusqu’à de vives critiques sur les réseaux sociaux concernant les abus de pouvoir perpétrés par les agents de surveillance de la voie publique (ASVP), un montant exorbitant des amendes ou des sanctions démesurées par rapport aux infractions commises. Depuis 2016, cette entreprise a géré les parkings à Antananarivo sous forme de contrat de partenariat public-privé pour une durée de 15 ans, renouvelable.

Anatra R.

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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