Publié dans Société

Traitement sans incinération des déchets - Des matériels et équipements pour les CHU d'Analakininina et Morafeno

Publié le vendredi, 20 novembre 2020

L'incinération des ordures à moins de 400° C - notamment des déchets médicaux - produit des émissions toxiques ayant des impacts négatifs à la santé et l'environnement. Dans le cadre du projet de réduction des émissions non-intentionnelles engendrées par des polluants organiques persistants et du mercure, Madagascar mise sur le traitement sans incinération des déchets médicaux afin de protéger la nature. Cependant, le manque de matériels dans les hôpitaux reste encore un problème majeur.

Pour soutenir cette volonté, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a remis mercredi dernier du matériel et des équipements aux centres hospitaliers universitaires (CHU) d'Analankininina et de Morafeno. Ces dons sont composés de poubelles simples et celles à roulettes pour séparer les déchets infectieux, ordures ménagères ou tranchantes, 

un véhicule pour le transport de ces déchets considérés comme dangereux, ainsi que des équipements de protection individuelle. L'objectif est de respecter le protocole en matière de traitement des déchets, notamment le tri, l'élimination finale par le broyeur de l'autoclave, le transport et la manipulation. Au mois de juillet dernier, l'hôpital d'Analankininina a déjà reçu un autoclave. 

Le mercure est l'un des métaux les plus lourds et neurotoxiques dans le monde. Il est présent dans de nombreux instruments médicaux. Les incinérateurs à faible niveau technologique, utilisés pour le traitement et l'élimination des déchets médicaux, produisent donc une importante émission non intentionnelle de polluants organiques persistants, exposant également au danger les professionnels de santé et tout l'environnement. Il faut savoir que les émissions de déchets médicaux sont en croissance rapide dans quelques pays africains tels que Madagascar, le Ghana, la Tanzanie et la Zambie. Ce projet de réduction des émissions non-intentionnelles de polluants organiques persistants et de mercure (POPs) contribue donc à l'atteinte des objectifs en marge de la convention de Stockholm et celle de Minamata qui représentent les cadres de contrôle des émissions de POPs et de mercure au niveau mondial.

Anatra R.

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Editorial

  • La rentrée
    Les élèves des établissements scolaires publics reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre. Tandis que les établissements scolaires privés et confessionnels ont pris une avance, en début du mois de septembre. Toujours pour les établissements publics, la rentrée de lundi, début des cours effectifs, a été précédée de deux types de rentrée. D’abord, la rentrée administrative, lundi 25 septembre, et les parents sont les premiers à rejoindre les établissements de leurs enfants pour effectuer la réinscription ou la nouvelle inscription. Pour le premier cas, on se présente à l’école pour confirmer la réinscription de leurs enfants pour l’année scolaire nouvelle, 2025 – 2026 en payant la somme due. C’est très important. Cela leur permet d’avoir un tableau réel de la situation des effectifs des élèves pour l’année en cours. Pour le second cas, les élèves ayant réussi les examens officiels, l’entrée en sixième et celle en seconde, confirment…

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