Publié dans Société

Crise collective de l’Ambalavelona à Mananara-Nord - Vers la fermeture temporaire d’une école privée

Publié le mardi, 01 décembre 2020


La crise collective de possession dite de l’Ambalavelona” et touchant des élèves, en majorité des jeunes filles, fait parler d’elle à Mananara-Nord. L’école privée Mamafisoa d’Antanambaobe est actuellement touchée de plein fouet. Cette situation est susceptible de conduire à sa fermeture temporaire annoncée pour vendredi prochain, et du moins après les examens du 4 décembre prochain.  A entendre dire une source auprès de la Gendarmerie, ce n’est pas la première fois que cet établissement scolaire a été le théâtre de telle crise de possession d’élèves. La dernière en date remonte le matin du lundi 30 novembre dernier.
Selon toujours les récits de cette source auprès de la Gendarmerie, les élèves se trouvaient dans la cour pour la cérémonie de l’hymne au drapeau national lorsque 8 jeunes filles étaient subitement entrées en transe !  “Du coup, la directrice de l’établissement a informé l’organisation mixte de conception ou OMC sur cette situation”, confie cette source.
Sur la foi de cette information, l’OMC locale a pris une série de mesures : des membres de cette entité ont effectué une descente sur place, c’est-à-dire à Antanambaobe, hier. Il y eut aussi cette décision afin de procéder à cette fermeture temporaire de l’école à compter de vendredi prochain. En attendant, l’OMC élargie a convoqué une réunion avec les parents d’élèves afin d’étudier les décisions à prendre, mais aussi pour dresser un bilan de la situation qui prévaut actuellement sur place.
L’OMC Mananara-Nord a déjà prévu se réunir le 23 novembre dernier afin de chercher une solution à ce phénomène qui met l’école Mamafisoa d’Antanambaobe dans la tourmente. Puisque la brigade de Mananara-Nord a été le théâtre d’un accident, décision fut prise pour reporter cette réunion pour le 30 novembre dernier.
A chaque période de l’année, les crises de l’Ambalavelona concernent les établissements scolaires des Régions, mais rarement dans la Capitale. A part le Sud-ouest, le Nord-est est souvent durement touché avec un phénomène qui fait vraiment peur car tend à faire tache d’huile.
Franck R.


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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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