Ainsi, une dizaine de maisons sont privées d’eau depuis maintenant deux mois. Les tuyaux sont détruits par les mottes de terre et la JIRAMA ne veut pas les réparer qu’une fois le mur de soutènement construit. Mais le pire dans tout cela, c’est que les élèves doivent grimper sur une clôture afin de pouvoir sortir de leurs écoles, puis rejoindre la cour d’un voisin à cause de la peur.
Faisant suite à l’appel des citoyens d’Ampasamadinika, par rapport au risque d’éboulement, les sapeurs-pompiers ont procédé à une constatation des lieux. La Direction de l’urbanisme au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a déjà convoqué le propriétaire du terrain concerné. Un arrêté d’injonction lui a été délivré afin de remédier à la situation et d’éviter tout risque de danger. Pourtant, il n’a pas encore réagi. Face à cette situation, la CUA a porté l’affaire devant la Justice. « Il s’agit de la vie des riverains, notamment en cette période de fortes pluies », soutient le maire Naina Andriantsitohaina sur sa page Facebook.
En rappel, un travail de déblai et de construction inconsidérée a été réalisé dans un quartier d’Ampasamadinika. Ce qui a engendré un glissement de terrain, menaçant ainsi la sécurité des habitants.
Anatra R.