Publié dans Société

Réhabilitation des rues aux 67 Ha - Les procédures retardent les travaux

Publié le mardi, 08 décembre 2020

Une contrainte liée au temps. Les travaux de réhabilitation d’un tronçon de route reliant Andohatapenaka vers Vatobe, 67 Ha Atsimo et Mada Hôtel menant vers CENAM n’ont pas commencé à temps. Bien que le début des chantiers ait été prévu au début de cette semaine, jusqu’à hier, aucune fermeture de route n’a encore été observée sur les axes concernés, du moins jusque dans l’après-midi. La preuve, d’une part, les « taxis-be » ont encore pu effectuer normalement leur activité du côté de Vatobe.

Et de l’autre, le bouchon a plutôt été léger comparé à lundi où les travaux sont censés débuter. D’après une explication recueillie auprès de la Direction des bâtiments et travaux publics de la CUA, l’entreprise concernée attend encore une autorisation. A vrai dire, la réhabilitation des routes dans la ville d’Antananarivo nécessite de longues procédures. Mais au plus tard, l’entreprise devra commencer les travaux ce jour. En attendant, les agents de la CUA ont procédé au curage des canaux d’évacuation d’eaux usées ainsi que les dalles aux alentours des chantiers. « L’entretien des canaux d’évacuation d’eau est un garant de la longévité des infrastructures. Ainsi, tout un chacun en a une part de responsabilité », soutient le directeur du Bâtiment et des travaux publics à la CUA, Bodosoa Razafimandimby. A part la route d’Ambohipo dont les travaux ont déjà commencé, les procédures pour la réhabilitation des 10 autres axes concernés sont encore en cours.  « Il n’y a pas de liste des axes prioritaires pour le moment. A priori, ceux qui ont terminé en premier leurs procédures seront les premiers servis », continue-t-elle.

En rappel, la fermeture des rues situées aux 67 Ha se divise en quelques étapes dont la première aura lieu jusqu’au 14 décembre avec le tronçon de route reliant le pont d’Andohatapenaka et l’arrêt-bus Vatobe, tandis que dans d’autres quartiers comme 67 Ha Sud, les rues situées près de l’église FLM et du Mosquée seront fermées à la circulation tout au long des travaux. Et jusqu’au 16 décembre, il s’agira de l’axe menant vers Vatobe et Mada Hôtel. Enfin, du 14 au 18 décembre, le tronçon reliant la station Jovena 67 Ha et le pont CENAM sera inaccessible. Il en est de même pour la route menant vers Mada Hôtel et Manga 67 Ha Nord qui sera fermée les 17 et 18 décembre prochains.

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff