« En cohérence avec mon amour particulier pour l'histoire de notre pays et mon engagement à laisser un héritage aux générations futures, j'ai suivi de près la vente aux enchères qui s'est déroulée à Londres cet après-midi. Une vente aux enchères où une robe de cour en velours portée par la tante de la reine Ranavalona III, la princesse Ramasindrazana, des photos et lettres manuscrites de la Reine Ranavalona III et du Premier ministre Rainilaiarivony ainsi que des effets personnels de la Reine ont été mis aux enchères », a déclaré le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina sur sa page Facebook.
Il rajoute : « J'ai suivi les enchères seconde par seconde, minute par minute, et c'est avec honneur et fierté que je vous annonce que l'Etat malagasy a participé aux enchères et a remporté la vente. Ces pièces historiques vont venir étoffer notre patrimoine malagasy, au nom de la fierté nationale ». Les démarches en vue de récupérer ce patrimoine malagasy ont été entreprises depuis deux semaines déjà, selon des précisions supplémentaires du ministère de la Communication et de la Culture. Une démarche diplomatique a été étudiée mais finalement la participation directe à la vente aux enchères s’est avérée comme la solution finale. La récupération de ces biens a été permise par le travail commun de la Présidence de la République, le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l’Economie et des Finances et donc du ministère de la Communication et de la Culture. « Je pensais que cela serait impossible. Cela montre que le Président aime véritablement Madagascar sinon il ne se serait pas battu pour ce patrimoine », a réagi la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga, une descendante de Ranavalona II et de Ranavalona III, émue aux larmes, contactée hier au téléphone après l’annonce de la récupération de cette robe et de ces documents royaux. Cette nouvelle intervient presque un mois jour pour jour après le retour au pays de la couronne du Dais Royal de la même Reine Ranavalona III. Cet objet royal avait été emporté en France et exposé au musée de l’Armée à Paris.
Recueillis par La rédaction