Après plusieurs mois d’un semblant d’accalmie, le quartier d’Ampamantanana Androndra renoue avec ses vieux cauchemars liés aux attaques de bandits. C’est ce qui venait de se produire vers 1h du matin lundi dernier où un chef de famille fut grièvement blessé à la suite de l’assaut dont sa maison était la cible. Sur les lieux, six individus armés de revolver notamment, mais aussi de toute une panoplie d’objets tranchants, ont fait effraction dans le foyer de cette petite famille. De leur côté, les quelques personnes présentes étaient traumatisées et surprises qu’elles furent totalement paralysées. “Les assaillants ont d’abord feint de frapper à la porte pour finalement obliger les locataires de l’ouvrir. Le chef de famille a eu le malheur de tenter de les empêcher d’entrer. Ce qui lui a valu quelques coups assenés à l’aide de crosse de fusil”, confie une source policière.
D’après toujours celle-ci, les assaillants ont pris le temps de fouiller l’appartement des victimes de fond en comble, tout en continuant à soumettre les locataires sous la menace. Au terme de cette fouille où ils ont mis tout sens dessus dessous, les agresseurs ont dû se contenter de voler uniquement des téléphones portables, n’ayant réussi à trouver aucune somme d’argent. De leur côté, les voisins de quartier des victimes ont bel et bien tout vu et entendu. Cependant, ils avaient tellement peur qu’aucun d’entre eux ne s’est hasardé à donner l’alerte.
Ce n’est seulement qu’après plusieurs minutes que les riverains ont pu finalement réagir. Certains s’étaient plaints sur le fait que si l’intervention des Forces de l’ordre est arrivée un peu plus tôt, les bandits auraient été sûrement faits.
Il y a quelques années, c’est dans ce même quartier qu’une mère de famille avait été battue à mort par des inconnus alors qu’elle faisait de la gymnastique tout près de chez elle. C’est encore dans ce quartier que les sinistres et sombres histoires de viols où les victimes étaient attaquées avec des gourdins ou autres “bois ronds”, une situation qui étaient souvent fatales pour certaines. C’est de cette manière que nous pouvons avancer que ce quartier renoue avec l’insécurité en cette période post-confinement.
Franck R.