Publié dans Société

Violence physique sur mineur - Un père tabasse son fils de 11 ans

Publié le lundi, 14 décembre 2020

Hier matin vers 9 heures, une alerte de violence physique sur mineur, perpetrée à Soavimasoandro Amboditanimena, a été lancée sur le réseau social Facebook. Deux vidéos publiées montrant en détail comment un homme d'une quarantaine d'années a tabassé un petit garçon ont vite fait le tour de la toile. La première vidéo a montré l'agresseur muni d'un balai en bois à côté de sa proie en train de faire des pompes, les genoux posés sur le sol. La deuxième image est encore plus écœurante.

L'enfant s'enfuit en empruntant un escalier et a fini par se jeter du haut d'un balcon. L'assaillant ne s'est pas contenté de cette chute mais l'a encore frappé par le balai une fois que l'enfant est tombé par terre. C'est à ce moment-là que deux femmes ont surgi afin de secourir la victime. L'auteur de la publication a précisé que cet enfant a voulu se suicider suite aux violences qu'il a endurées. C'était une sorte de chasse à l'homme entre un adulte et un mineur sans défense. Et d'ajouter que la communauté a voulu intervenir mais a reçu des menaces dudit homme, d'où cette dénonciation via Facebook. 

Selon une source sûre, cet enfant a été mis à pied à l'école. Son père, l'agresseur, n'a pas apprécié cette nouvelle et l'a battu violement. Pourtant, ce dernier n'a pas appris qu'il faisait l'objet d'un lynchage public sur Facebook qu'en arrivant à son lieu de travail.  

A l'heure où nous mettons sous presse, le Service de l'information, de la communication et des relations avec les Institutions (SICRI) au niveau de la Police nationale a refusé de donner plus de détails sur les faits. Et encore moins, aucune version officielle venant de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) située à Tsaralalàna, et ayant été saisie de ladite affaire, n'a été reçue pour le moment. 

K.R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff