Publié dans Société

Détournement au ministère de l’Education nationale en 2018 - Six personnes placées en détention préventive

Publié le vendredi, 25 décembre 2020

Un nouveau scandale de malversation vient secouer le ministère de l’Education nationale. Un ancien directeur de l’Education préscolaire et de l’Alphabétisation, un responsable de suivi évaluation, un chef comptable, une ancienne personne responsable des marchés publics, tous au sein de ce département ministériel, ainsi que deux fournisseurs et un soumissionnaire ont été placés sous mandat de dépôt le 23 décembre dernier à l’issue de leur déferrement le 23 décembre dernier auprès du Pôle Anti-corruption d’Antananarivo.

Pour comprendre l’affaire, il convient de souligner qu’un détournement présumé de 4,8 milliards d’ariary relatif au marché de ravitaillement en légumes de 86 Ecoles primaires publiques issues des Régions Analamanga, Vakinankaratra et Atsinanana a été soulevé en 2018, selon des sources judiciaires.

Dépêchée sur place, une inspection du service de l’Inspection générale de l’Etat a confirmé le détournement d’un montant de 1,2 milliard d’ariary. Une livraison fictive à hauteur de 316 millions d’ariary pour la première commande et 960 millions d’ariary pour la deuxième commande ont été enregistrés alors que l’écriture comptable a attesté un service moyennant l’usage de faux documents. Il se serait avéré que plusieurs hauts fonctionnaires du ministère de l’Education nationale ont été complices pour faciliter les différentes transactions. Saisi de l’affaire et suite à ses investigations menées depuis le mois d’octobre 2020, le Bureau indépendant anti-corruption a relevé qu’un acte de favoritisme avait été perpétré par l’ex-Personne responsable des marchés publics à l’égard du prestataire lors de l’appel d’offres. Une fois que l’organe de lutte anti-corruption d’Ambohibao a bouclé le dossier, 22 personnes ont été déférées mercredi dernier auprès du Pôle anti-corruption.

Rédaction

Fil infos

  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

A bout portant

AutoDiff