Publié dans Société

Enseignement supérieur - Trois nouvelles universités cette année

Publié le lundi, 04 janvier 2021

Madagascar compte environ 80 000 nouveaux bacheliers chaque année. Malheureusement, les universités ne peuvent absorber qu'environ 20 000 étudiants. Pour accueillir les 60 000 restants et suivant la politique du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) de promouvoir des formations adaptées, de nouvelles universités seront opérationnelles à partir de cette année à Soavinandriana, Vakinankaratra et Fénérive-Est.

 

Particulièrement pour l'Institut de l'Enseignement Supérieur de Soavinandriana Itasy (IESSI), annexe de l'université d'Antananarivo, de nouvelles installations de campus y ont été menées afin de lui permettre de devenir une université autonome. Celles-ci comprennent un grand amphithéâtre, des salles de cours et d'informatique, un laboratoire, une bibliothèque, un réfectoire et des bureaux… Ces nouvelles installations de l'« Université de Madagascar » pourront accueillir environ 1 500 étudiants. Non seulement, ce projet va permettre d'augmenter la capacité d'accueil, mais il permet avant tout d'accueillir davantage de jeunes venant d'autres Régions du territoire national. Il est à noter que depuis l'ouverture de l'IESSI en 2015, l'établissement a déjà comptabilisé quelque 1100 étudiants, à raison de 400 nouveaux bacheliers par an. Trois parcours y sont accessibles, à savoir la Science de l'ingénieur ; sciences et technologies ; arts, lettres et sciences humaines. Les formations dispensées couvrent plusieurs domaines tels que l'agriculture, la transformation agroalimentaire, la communication territoriale.

Quant à l'Institut d'Enseignement Supérieur d'Antsirabe Vakinankaratra ou IESAV, bientôt connue sous l'appelation « Université de Vakinankaratra », l'ouverture de ses portes est très attendue. Annuellement, des centaines d'étudiants sont refoulés à défaut de capacité d'accueil. Une situation ayant conduit à la réalisation d'un projet de construction dont les travaux sont presque achevés et seront réceptionnés dans quelques temps. Ses nouvelles infrastructures sont dotées de mobiliers modernes et de salles numériques  avec une connexion gratuite à Internet sur tout le campus. Faut-il rappeler que cet institut englobe 22 mentions et une quarantaine de parcours.

Elia Béatrice Assoumacou, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a également annoncé la construction d'une université à Fénérive-Est. Et d'après les informations obtenues, cette université régionale - transformée en une université autonome - va ouvrir ses portes cette année.

K.R.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff