Publié dans Société

Produits de première nécessité - La flambée des prix persiste

Publié le mardi, 05 janvier 2021


Les prix restent supérieurs par rapport à ceux affichés en début du mois de décembre de l’année dernière. Beaucoup ont espéré qu’après les fêtes de Noël et de fin d’année, les prix des produits de première nécessité (PPN) reviennent à la normale, mais malheureusement la hausse persiste. En effet, à chaque période festive, les commerçants profitent d’une forte demande pour augmenter les prix de leurs marchandises. Puis, ces derniers se stabilisent dès le début du janvier. Dans les épiceries, le prix du riz local comme le « Makalioka », « Vary gasy » et « Tsipala » varie aux alentours de 2 100 à 2 700 ariary le kilo actuellement, si durant les fêtes de fn d’année, il avoisinait les 2 300 à 2 800 ariary et les 1 900 à 2 500 ariary au début du mois de décembre 2020. Le riz de luxe vaut actuellement 2 100 à 2 600 ariary le kilo s’il était de 2 200 à 2 500 ariary auparavant. En ce qui concerne les autres produits, l’huile en vrac est vendue de 5 300 à 5 600 ariary le litre, si à la mi-décembre, elle s’achetait encore entre 4 800 et 5 200 ariary, selon la qualité. Le kilo du sucre roux et blanc coûte respectivement 3 000 et 3 400 ariary contre 2 800 et 3 200 avant les fêtes. Les prix des œufs a aussi subi une hausse exorbitante. Si au début du mois de décembre, l’unité est de 400 ou 450 ariary, durant les fêtes le prix avoisinait les 780 ariary, puis diminué à 700 ariary depuis le début de cette semaine.
Des profiteurs
Comme à l’accoutumée, les commerçants avancent toujours des excuses « bidons » pour cacher leur insensibilité. Cette hausse a été observée depuis la mi-décembre, à l’époque où bon nombre de magasins ou d’importateurs ont décidé de réviser à la hausse les prix de leurs marchandises à cause de la dépréciation de l’ariary. En conséquence, quelques-uns ont profité de cette situation. Or, ces entrepreneurs ont ensuite réduit les prix, après que la Banque centrale de Madagascar a déclaré qu’aucune inflation ne devrait avoir lieu puisque la monnaie d’échange sur le marché international reste le dollar.
Outre les PPN, les fruits et légumes ont également subi une hausse. D’après les commerçants, cette situation est due à la sècheresse qui persiste actuellement dans le pays. Par conséquent, le rendement a diminué jusqu’à 50 %. A part la chaleur, les insectes nuisibles détruisent aussi les cultures.
Anatra R.

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Editorial

  • Pour un changement !
    Changeons de paradigme. Pour une nouvelle manière de voir les choses, allons-y vers un nouveau mode de pensée, de conception et d’action. Des compatriotes râlent à la longueur de la journée pour dénoncer ceci et cela. De la misère à l’insécurité. De délestage à la coupure d’eau aux braquages aveugles en passant au mauvais état des routes, etc. De la corruption généralisée à l’inefficacité des Forces de l’ordre en passant par l’incompétence, dit-on, des dirigeants à relever les défis, etc. Une situation réelle. De vrais problèmes. Mais, un sage observateur et aguerri fait la remarque suivante à l’adresse de tout râleur face à sa litanie : « si les grognes, souvent très méchantes, entendues çà et là, ont fait avancer les choses, Madagasikara serait déjà, depuis belle lurette, parmi les pays émergents sinon plus. Et il en rajoute, tais-toi et travaille, travaille beaucoup et beau. Et tu verras que le…

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