Publié dans Société

Nouvelle souche du coronavirus - Propagation rapide de la variante « Made in Africa »

Publié le jeudi, 07 janvier 2021


Sur le continent africain, seule l’Afrique du Sud a annoncé officiellement la découverte de la nouvelle variante, plus contagieuse, observée au Royaume-Uni. Cependant, les chercheurs estiment qu’elle comporte plus de mutations sur la pointe du coronavirus.  « Une autre nouvelle souche apparue en Afrique du Sud suscite des inquiétudes. Elle serait en effet beaucoup plus contagieuse », a-t-on appris par des presses étrangères.  Et un certain Dr Scott Gottlieb, membre du conseil d’administration de Pfizer, start-up de tests génétiques Tempus, a avancé à la chaîne CNBC, mardi dernier, que la variante sud-africaine est très inquiétante en ce moment car il semble qu'elle pourrait rendre inutiles certaines de nos contre-mesures médicales, en particulier les anticorps. Et si cette théorie s’avérerait, il y a de quoi s’inquiéter pour les autres pays africains qui maintiennent avec ce pays une liaison aérienne entre autres. D’autant plus, ce pays africain fait face actuellement à une croissance exponentielle de l’épidémie avec la contamination de 90% des personnes testées. Or, il y a la saison estivale où la population passe plus de temps à l’extérieur. En parallèle, cette évolution alarmante de l’épidémie en Afrique du Sud suscite l’attention des chercheurs. Une analyse approfondie de cette nouvelle variante plus contagieuse du coronavirus est ainsi menée afin de comprendre s'il ne contournerait pas la réponse immunitaire apportée par les vaccins.
 Rappelons que la détection de la mutation en Afrique du Sud qui se répandait rapidement dans trois provinces a été annoncée le 18 décembre. Elle devient la souche dominante dans les provinces du Cap-Oriental, du Cap-Occidental et du KwaZulu-Natal.
Par ailleurs, 22 pays de la zone Europe ont désormais enregistré des cas liés à la nouvelle souche de la covid-19, a précisé hier l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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