Publié dans Société

Escroquerie et abus de confiance - Un couple recherché par la Police

Publié le mercredi, 13 janvier 2021


Actuellement, un couple reste introuvable après qu’il a fait l’objet de plaintes pour escroquerie et abus de confiance lors d’affaires de transactions de véhicules. Il s’agit d’un certain Eric Théophile Rakotondralala (39 ans) et de sa compagne répondant au nom de Nirina Fenohasina Nomenjanaharisoa (27 ans). Selon un communiqué de la Police, et relayé par les réseaux sociaux, les suspects auraient été vus pour la dernière fois à Andoharanofotsy. Depuis, ils n’ont plus donné aucun signe de vie. 
 Selon une source auprès d’un service de Police à Anosy, les personnes en cause ont l’habitude d’acheter des voitures auprès des particuliers. En réalité, il vaut mieux parler de leurs mauvaises habitudes car le mode opératoire est connu. Car ils effectuent une série d’au moins deux achats auprès de différents revendeurs.
Dans la première transaction, le couple se montre souvent parfaitement réglo vis-à-vis du propriétaire, en le payant. Après cela, il cherche de nouveau une autre voiture à acheter. C’est là où le bât blesse, du moins pour le propriétaire victime. Confiant en l’honnêteté apparente du couple d’acheteurs lors de la réussite de la première transaction, grâce au renseignement à propos d’eux, le deuxième propriétaire verra rapidement, et à son grand regret, qu’il se trompe lourdement sur le compte de ses pseudos-acheteurs. La raison, ces derniers, loin de se conformer au contrat de transaction initiale, refusent simplement de payer. « Le couple en cause invite d’abord sa victime à lui céder la voiture et de payer après. Avec sa confiance envers le couple, le propriétaire accepte donc et tombe rapidement dans le piège.»  Non seulement, il s’aperçoit que les escrocs n’ont nullement l’intention de payer mais il y a pire. Ces derniers ont disparu totalement du circuit, la voiture avec.
Devant cette situation, la Police a émis un avis de recherche pour retrouver les fugitifs, et prévient sérieusement sur les peines ou les sanctions encourues par tous ceux qui sont tentés de cacher sinon d’héberger les suspects, ou en être les complices.
Franck R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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