Publié dans Société

Campagne « Asa sy Ezaka » - La culture du travail et de l’effort mise en avant

Publié le dimanche, 24 janvier 2021

« Si tu veux réussir, grand frère (grande sœur), il faudra déployer davantage d’efforts au lieu de gaspiller ton temps à se critiquer sur Facebook. Il y a la vérité et il y a le Fake… ». Raboussa et Ben-J le soulignent dans leur tube intitulé « Asa sy Ezaka », traduit littéralement par « Travail et Effort ». Cette chanson d’encouragement, sortie en septembre 2020, met en avant la culture du travail et de l’effort. Elle sollicite également tout un chacun à changer de comportement pour mieux avancer. « On récolte ce que l’on sème… Il faut bouger pour ne pas rester à la traîne… Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », souligne le tube, actuellement de plus en plus apprécié. D’ailleurs, « Asa sy Ezaka » est actuellement une campagne de communication qui vise à inculquer la culture du travail et de l’effort, et cela à travers diverses sensibilisations. « La mise en œuvre de cette campagne s’inscrit dans le programme d’éducation civique et citoyenne du ministère. L’objectif étant d’inciter les citoyens à devenir les responsables de leur réussite », fait part Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC).

Neuf points à éradiquer

La paresse gagne de l’ampleur. Tel est le principal constat en ce moment. Certains veulent devenir riches sans accomplir aucun effort. D’autres veulent obtenir des « titres » mais refusent les responsabilités y afférentes. Beaucoup se lamentent sur leur sort, sans penser aux issues y afférentes. Des personnes blâment les autres face aux faits, sans assumer leur part. Pis, d’autres pensent qu’étudier et redoubler d’efforts dans le travail ne servent à rien, au point de mener une vie dans le mensonge, l’arnaque et l’envie. A travers la campagne de communication « Asa sy Ezaka » mise en œuvre par le MCC, 9 points devraient être éradiqués. Il s’agit de la consolation, en effectuant le minimum d’effort, ou encore de l’irresponsabilité face à une situation. A cela s’ajoute le fait de ne pas se sentir concerné par une situation et d’espérer une manne tombée du ciel, de vouloir tout dans l’immédiat, sans investissement. De plus, certains optent pour la victimisation. Avec les sensibilisations à entreprendre, les citoyens sont encouragés à mettre en valeur le travail et l’effort.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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