Les victimes n’hésitent pas à parler d’un héritage volé autour d’un bâtiment à Anosizato. Ces victimes, ce sont les trois enfants légataires dont Hanna, Masha et Reza Hiridjee, qui s’estiment ici victimes de corruption du présumé coup bas de leur tante.
Pour autant qu’on puisse en juger, l’affaire est grave et mérite d’être portée à l’attention de tous, les victimes parlent ici de plusieurs centaines de millions d’ariary détournés. Par conséquent, elles ont maintenant l’intention de s’en remettre au Pôle anti-corruption ou PAC d’Antananarivo. D’ailleurs, si on se réfère à l’article 2016-021 du Pôle anti-corruption et compte tenu de l’importance des sommes en jeu, il est difficile de croire, notamment aux yeux des plaignants que cette affaire ne soit pas déférée auprès du PAC dans les jours qui viennent, selon toujours la source d’information. La question que tous se posent est la suivante : la tante mise en cause est-elle au- dessus des lois de notre pays ? Hanna, Masha et Reza Hiridjee, affirment soutenir les actions de notre pays et réitèrent leur remerciement au Président de La République pour la lutte acharnée qu’il mène contre la corruption.
Pour bien comprendre la situation, rappelons les faits : Hanna, Masha et Reza Hiridjee (les enfants victimes) et leurs conseils ont porté plainte au Parquet le 9 septembre dernier pour suspicion d’abus de bien social et abus de confiance contre leur tante en tant que présidente de la société X. En conséquence, le procureur de la république émet donc un soit- transmis à destination des services de la Police économique à Anosy. Ces services ont ouvert immédiatement une enquête. Les enquêteurs en charge ont obtenu sur réquisition des documents officiels sur la société parmi lesquels les copies des comptes bancaires et les déclarations officielles de TVA et autres taxes. Le point d’orgue arrivait quand le commissaire principal référent de l’enquête a convoqué la dame X. qui fait ici l’objet de plainte en audition dans ses bureaux à Anosy.
Ces derniers jours, le rebondissement dans cette affaire est tel que depuis une semaine, le milieu indopakistanais de la Capitale est en ébullition après les parutions de multiples reportages TV de mercredi dernier. Sans doute, la balle est donc dans le camp du PAC pour arbitrer ce litige faisant longtemps s’entredéchirer des membres d’une famille indopakistanaise locale.
F.R.