Publié dans Société

Covid-19 en milieu scolaire - L’inquiétude gagne de l’ampleur !

Publié le mercredi, 27 janvier 2021



Des parents dans la panique. La hausse du nombre des cas confirmés de Covid-19, rapportée dans le bilan hebdomadaire, inquiète bon nombre d’habitants, y compris les parents d’élèves. « J’ai entendu récemment à la télé que des élèves et enseignants ont été contaminés du coronavirus. Depuis, je n’ai pas la conscience tranquille quant à mes enfants, d’autant plus qu’ils sont tous les deux asthmatiques », nous confie Huguette R., mère au foyer résidant à Ambonisoa Itaosy. Comme elle, bon nombre de parents se soucient de la santé de leurs enfants face à la pandémie, au point de renforcer les consignes pour les petits. « La distanciation sociale d’un mètre n’est pas respectée à l’école de mes enfants, faute d’infrastructures. De plus, certains enfants omettent de porter des masques, avec un certain laisser-aller des enseignants, ce qui agrandit les risques de contamination. Raison pour laquelle j’exige que mes petits se munissent quotidiennement de gel désinfectant et de cache- bouche de rechange », témoigne Aurélien R., cadre auprès d’une société œuvrant dans la télécommunication. Une minorité de parents a même suspendu l’école pour leurs enfants, par peur qu’ils contractent le virus en milieu scolaire.
Le ministère de tutelle rassure
« Pas la peine de paniquer, tout est sous contrôle ». Le ministère de l’Education nationale (MEN) tient à rassurer les parents d’élèves face aux contaminations actuelles. « Nous avons pris les mesures de prévention de la pandémie pour mieux protéger les élèves. Désormais, toutes les salles de classe dans les Ecoles primaires publiques, les Collèges d’enseignement général et les Lycées seront désinfectées », informe Lalaina Harintsoa Ramananantony, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville. De plus, ces établissements publics recevront des thermomètres pour la prise de température des élèves, selon la promesse du ministère de tutelle, outre les dispositifs de lavage des mains à installer dans chacun d’entre eux, non seulement dans la Capitale mais aussi dans toute l’île. Le chef CISCO n’a pas manqué de s’adresser aux parents d’élèves, en insistant sur le fait de garder leur calme pour éviter toute perturbation. Ce responsable a également lancé des messages aux élèves, notamment sur l’importance du port de cache- bouche et du lavage des mains avec du savon. « Soyez sereins, nous sommes là pour vous protéger », a-t-il conclu hier.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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