Publié dans Société

Education physique de qualité - Recrutement de 1 000 professeurs d’EPS

Publié le dimanche, 31 janvier 2021

Une pépinière des sportifs. Madagascar est le leader dans la mise en œuvre de l’Education physique de qualité (EPQ) en Afrique. Cependant, le nombre des maîtres et maîtresses d’Education physique et sportive (EPS) exerçant dans le pays est encore largement insuffisant. Si la norme internationale requiert un professeur pour 30 élèves, dans le pays il est de 5 600 élèves.

Afin d’atteindre l’objectif qui consiste à offrir une éducation physique de qualité pour les élèves malagasy ainsi que les objectifs de développement durable, le ministère de la Jeunesse et des Sports - à travers l’Académie nationale des sports (ANS) - a reçu un mandat du Gouvernement pour recruter 200 apprentis par vague pendant 10 ans. Au total, 1 000 maîtres et maîtresses d’EPS recevront leur certificat à la fin du recrutement. La formation dure deux ans et l’entrée à la formation se fait par voie de concours.
La sortie de promotion pour la première vague s’est tenue en fin de semaine dernière à l’ANS, Ampefiloha. 156 maîtres et maîtresses d’Education physique et sportive ont reçu leur certificat. D’après le directeur général de l’ANS, ils rejoindront tout de suite leur poste au sein des Collèges d’enseignement général (CEG) répartis sur tout le territoire national. « L’objectif est de former des citoyens responsables en rehaussant la valeur du sport et de l’éducation physique. C’est au moment de leur adolescence que les enfants sont les plus réceptifs et performants », avance-t-il. Quant à l’ANS, elle assurera le suivi-évaluation ainsi que la formation continue de ces professeurs d’EPS.
L’éducation physique de qualité est un apprentissage actif, inclusif et mutuel. Ce programme encourage les étudiants dans le développement de leurs compétences physiques, sociales et émotionnelles pour qu’ils deviennent plus tard des citoyens ayant confiance en eux et socialement responsables.
Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025
Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff