Publié dans Société

Carnet biométrique - Les « Fokontany » font des heures supplémentaires

Publié le lundi, 15 février 2021

Les 192 « Fokontany » au sein des 6 Arrondissements de la Capitale ont déjà reçu le registre pour la réception du nouveau carnet biométrique. Chaque « Fokontany » dispose encore de quelques jours pour remplir la fiche de renseignement, puisque la liste provisoire devra être retournée auprès du District, le 19 février prochain. Afin d’atteindre ce délai, des dispositifs ont été mis en place par chaque « Fokontany », entre autres les affichages au niveau de chaque secteur. Ainsi, chaque habitant doit remplir la fiche de renseignement auprès de son « fokontany » ou y vérifier son nom.

 

A cet effet, les agents au sein des bureaux de « Fokontany » font des heures supplémentaires pour satisfaire les concitoyens. Pour le Fokontany d’Alarobia Amboniloha, se trouvant dans le 5ème Arrondissement, les agents ont décidé de travailler en dehors des heures de bureau dont le samedi et dimanche dans la journée, afin de lutter contre les longues files devant le bureau. Pour d’autres « Fokontany », ils profitent ainsi de cette occasion pour faire un recensement et recevoir une nouvelle base de données. D’après Rémy Rakotondrasoa, chef de Fokontany d’Ankadilalana, outre la numérisation, il régularise la situation de certains citoyens. En effet, durant la distribution des « Vatsy Tsinjo » et « Tosika Fameno », toutes les failles sur l’utilisation des anciens carnets de « Fokontany » ont été démontrées. Outre ceux qui ne sont pas enregistrés dans le registre, beaucoup ont profité de la pression au niveau des responsables locaux pour souscrire à plusieurs fois au niveau de leur « Fokontany ». Désormais, ce projet est donc une occasion à saisir pour régulariser la liste.

Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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