Publié dans Société

Secteur du livre - Chute vertigineuse du marché

Publié le vendredi, 19 février 2021

Le marché du livre à Antananarivo a connu un énorme bouleversement ces dernières décennies, face à l’avènement des nouvelles technologies.

C’est ce qu’a confié hier une vendeuse de livres de seconde main à Ambohijatovo. Cette activité centenaire qu’est le bouquinisme consiste à acheter des livres anciens dans le but de les revendre. Madame Charline exerce ce métier depuis une trentaine d’années. Plus précisément, elle a commencé en 1987, en suivant les traces de son grand frère. A l’époque, les livres s’achetaient auprès des librairies pour 30 francs (6 ariary) l’unité, et elle les vendaient au pied de l’escalier d’Ambondrona. Ce n’est qu’en 1991 qu’elle s’est installée dans ses pavillons n° 87 et 88 à Ambohijatovo. Cette bouquiniste invétérée affirme que le volume des ventes n’a cessé de chuter ces dix dernières années. De ce fait,  Charline de dire : « Souvent, je passe trois à quatre jours, voire une semaine sans avoir vendu aucun livre. Mais d’habitude, seulement deux ou trois livres par jour sont vendus ». Une telle situation l’inquiète énormément, surtout par rapport à l’avenir de la jeunesse d’aujourd’hui. Cela s’explique par le fait qu’elle défend l’idée que les livres sont de nature à garantir un épanouissement sur tous les plans. Selon ses dires, sa clientèle est composée d’étudiants de l’université d’Antananarivo, des élèves auprès des écoles confessionnelles et écoles privées de renom, ainsi que ceux des collèges et du Lycée français. S’agissant du prix des livres, il est généralement compris entre 1 000 et 30 000 ariary. Désormais, Charline n’achète plus des ouvrages à la libraire. Cependant, chaque mois, des vendeurs ambulants lui apportent des revues, magazines, romans, etc. 

Communément considérée comme un moyen sûr d’enrichir ses connaissances, la lecture est vivement recommandée à toutes et à tous. C’est ce qui explique en grande partie l’instauration du programme « Ndao hamaky boky », initié depuis peu par le ministère de la Communication et de la Culture.

 

Bakary (stagiaire)

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Editorial

  • Bienvenue au club !
    Corentin Martins, le nouveau coach des Barea, est là. Après avoir attendu patiemment ou impatiemment, selon le cas, le Onze national a finalement son nouvel entraîneur. Le Franco-portugais Corentin Martins signe avec la FMF un contrat de douze mois. L’opinion publique, en général, les observateurs, en particulier, semblent admettre des réactions positives sur la désignation du nouveau coach. Le cursus étoffé et les riches expériences professionnelles de Corentin Martins. Presque à l’unanimité, on reconnait la légitimité du choix. La FMF a su dénicher, entre tous, l’homme qui mérite en lieu et place qu’il faut. Félicitations ! N’empêche que certaines remarques s’imposent. Corentin Martins aura-t-il entre les mains les atouts sinon les possibilités matérielles de concrétiser les ambitions voulues ? Il doit réussir à surmonter au moins deux écueils. D’abord, le temps. Avec un contrat de … un an qu’il a signé avec la FMF, Martins aurait-il l’occasion réelle à reconstruire…

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