Publié dans Société

Eboulement rocheux à Ambohimangakely - Une quarantaine de maisons menacées

Publié le vendredi, 19 février 2021

Mieux vaut prévenir que guérir. Après la chute d’un bloc de pierre de 100 tonnes dans le Fokontany de Tsarahasina, Commune d’Ambohimangakely, la population vit dans la peur et n’arrivent plus à trouver le sommeil.

En effet, ce rocher se trouve au-dessus d’une quarantaine de maisons dont la plupart des occupants ne trouvent pas d’autres endroits pour se réfugier. Toutefois, après une descente effectuée sur le site, le Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) encourage l’évacuation des 291 personnes habitant dans cette zone afin éviter une autre catastrophe, outre la mise en place des bandeaux rouges. Par ailleurs, à quelques mètres de cet endroit se trouvent une carrière où des explosifs sont utilisés régulièrement. Certains habitants se préparent déjà à quitter leur maison. « Nous devons quitter cet endroit et louer une maison quelque part jusqu’à ce que ce danger soit écarté », avance Yvonne, mère de famille habitant à Tsarahasina. D’ailleurs, un projet concernant une destruction artisanale de ce bloc de pierre a déjà avancé par le BNGRC. D’après le chef Fokontany de Tsarahasina, Fidèle Rakotoarijaona, c’était en novembre 2019 qu’ils ont constaté le détachement de ce bloc de pierre. A cette époque, ils ont déjà alerté le BNGRC. A l’issue d’une étude effectuée sur place, il a été évoqué la destruction progressive de ce bloc de rocher afin de limiter les dégâts. Selon un technicien en géologie, les effondrements sont liés à la présence de cavités souterraines d’origine naturelle ou humaine. Ils résultent de la rupture des appuis ou de la partie supérieure d’une cavité. Pour prévenir les dangers, il est important de réaliser des études pour préciser l’ampleur et l’évolution du mouvement. Ensuite, on procède à la mise en place des instruments de surveillance pour suivre le mouvement du terrain et donner l’alerte en cas de danger. En rappel, aucun blessé ni de décès n’a été enregistré durant cet éboulement rocheux qui a été causé par les fortes précipitations de ces derniers jours dans la Capitale. 

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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