Publié dans Société

Barea de Madagascar - Quand la jalousie ne tue pas…

Publié le lundi, 22 février 2021



La frustration engendrée par la jalousie, pas vraiment la sienne, mais plutôt celle de son commanditaire, c’est fort probablement la raison de la péroraison de ce semblant de journaliste qui a déferlé des insanités mal fondées sur notre équipe nationale de foot, les Barea, sur les réseaux sociaux. Et apparemment, celui qui l’aurait informé en détail sur la situation du foot malagasy et de celle de la fédération de cette discipline - un individu qui aurait hérité de Judas la félonie - n’est vraisemblablement pas étranger à cette entité.
Dans son obscure entreprise, le péroreur des réseaux sociaux use de sa volubilité pour essayer d’être convaincant et faire croire toutes les sornettes relatives au foot à Madagascar qu’il déballe sur la toile. Sournoisement, il se dit n’ayant aucun intérêt à parler des maux du foot et de la fédération malagasy. Et pourtant, il en parle avec faconde et avec une préoccupation trop marquée qui laisse perplexe. Trop de détails et de précisions. Mais pourquoi s’excuser ? Quand on ose, on ose, et on doit le dire ouvertement, sans ambages, ni concessions. Des excuses - simulées ou non - qui font comprendre qu’on lui a confié la mission du perroquet, bien évidemment « motivé ».
Après ses quelques jongleries verbales, maladroitement négociées à travers les méandres de la sournoiserie, les lecteurs auront sûrement compris que l’objectif de cet odieux émissaire était de dénigrer le foot et la fédération malagasy pour porter atteinte à cette avancée, aussi soudaine qu’inévitable des Barea vers le succès.
Et puisque apparemment, techniquement sur la pelouse, cette manœuvre semble plus complexe, il a jugé plus efficace de s’attaquer au côté psychique, par le biais de son art malveillant du dénigrement. A croire ses dires, le succès du foot malagasy n’est que le fruit d’un hasard, et que les coulisses de cette discipline seraient truffées de capharnaüm.
Cette évolution soudaine des Barea, certains pays africain, et peut-être aussi non-africain, n’ont pu la concevoir. Une surprise qui ne date pas de la CAN à laquelle les Barea - à leur première qualification pour ce tournoi - sont parvenus aux quarts de finale, puisque déjà, quelques années auparavant, leurs compatriotes du beach soccer ont ébahi toute l’Afrique, sinon le monde entier, en raflant le trophée continental, voire en franchissant la porte d’entrée de la Coupe du monde du foot sur sable. En effet, à leur première participation à la coupe continentale africaine, les Bareabeach soccer, après avoir éliminé d’un revers de main toutes les supposées grandes équipes, ont pulvérisé en finale les Sénégalais, pourtant inamovibles détenteurs du titre. Pour une surprise, c’est était bien une. Et de taille !
Cette manigance, puisque c’en est une, ne se limitant pas uniquement pas qu’au foot revêt une dimension bien plus élargie. En effet, elle fait partie des manœuvres fallacieuses dont certains « dominateurs  présomptueux » usent pour démoraliser les autres, surtout les anciens pays colonisés qu’ils veulent garder sous leur coupe. La politique du vers qui ronge petit à petit la pomme de toutes parts, pour la détruire.
Parlant du fait que les joueurs des Barea n’ont pour la plupart aucun lien de sang malagasy, on peut mettre un terme à cette polémique en prônant la mondialisation qui fait dorénavant abstraction de leurs origines. Aujourd’hui, c’est la politique de la « fin qui justifie les moyens » qui compte. En de termes plus clairs, la fin c’est la victoire et les moyens, le recrutement de joueurs étrangers.
Certes, tout ce que ce « gros jaloux » raconte dans sa publication ne relève pas du mensonge, mais tout bien réfléchi, l’on ne peut s’empêcher de se demander : Mais quel pays dans le monde peut se targuer de ne pas avoir ses problèmes ? Alors pourquoi s’en prendre particulièrement au foot à Madagascar ?
R.S.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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