Publié dans Société

Mialy Rajoelina à Antsiranana - Un reboisement pour débuter la Journée de la femme

Publié le dimanche, 07 mars 2021

Inclu dans l’aire protégée de la montagne d’Ambre. Le lac Mahery, dans la Commune de Sakaramy, Antsiranana II, a été choisi pour un reboisement de bambous et de raphia, pour débuter la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF). Des centaines de femmes conduites par la Première dame, Mialy Rajoelina y ont participé. L’épouse du Premier ministre, la présidente de l’Assemblée nationale ainsi que les femmes membres du Gouvernement et  les épouses des ministres ou encore les femmes députées étaient au rendez-vous, sans parler des représentants des partenaires techniques et financiers. « Le lac Mahery maintient le service écosystémique de la ville d’Antsiranana.

De plus, la population compte le valoriser à travers la création d’un parc d’observation des oiseaux », informe Vahinala Baomiavotse, ministre de l’Environnement et du Développement durable. « Votre venue en ce lieu constitue une promotion de notre site touristique », confirme le maire de la Commune de Sakaramy.

Au total, 1 200 jeunes plants de raphia et de bambous, produits localement, ont été mis en terre sur quelques hectares de surface. « Le reboisement de bambous et de raphia contribue à la protection de l’environnement et à l’économie des femmes. Cela constitue également un soutien à leurs activités génératrices de revenus. Le raphia absorbe le carbone et purifie l’air. Le bambou donne un environnement viable pour les oiseaux et animaux sauvages. Il garantit également la fertilité du sol. D’ailleurs, le reboisement correspond avec le thème de la célébration du 8 mars de cette année, qu’est "femme autonome et résiliente dans un environnement sain pour le développement durable" », déclare la Première dame, lors de l’ouverture du reboisement.

Victimes du changement climatique

« Les femmes malagasy sont au cœur des problématiques du changement climatique. Elles en subissent beaucoup plus les impacts que les hommes. Beaucoup de femmes parcourent des kilomètres pour aller chercher de l’eau, un travail genré actuellement. De plus, beaucoup de filles mettent plus de temps pour aller chercher du bois de chauffe », informe la ministre de l’Environnement et du Développement durable. « Toutefois, les femmes sont des actrices dans la lutte contre le changement climatique. Avec votre leadership et votre engagement, vous représentez un modèle pour les autres femmes », s’est adressée la ministre à la Première dame. Pour sa part, l’épouse du Chef de l’Etat n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers l’équipe du MEDD pour sa mobilisation dans la réalisation des reboisements.

Mialy Rajoelina a, à cette occasion, rappelé les actions concrètes et le soutien aux femmes actives menés depuis le début mars, dans le cadre de la célébration autrement de la JIF. « J’ai souhaité rencontrer et discuter avec les femmes des 6 Provinces. Leur soutien s’est fait selon les besoins de chaque Province, concrétisé en dotation de matériels et en formation », renchérit-elle. La célébration se poursuivra ce jour, avec le reboisement de mangroves.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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