Publié dans Société

Dépression dans le Nord-ouest - 5 morts et plusieurs dégâts

Publié le dimanche, 07 mars 2021

Le Nord-ouest du pays a été durement frappé par la dépression qui a pris naissance dans le Canal de Mozambique, la semaine dernière. Cette Région a été donc tellement secouée par cette perturbation que celle-ci a fait des victimes. C’est le cas samedi dernier lorsqu’une grande pirogue transportant 8 pêcheurs a sombré dans l’embouchure de Soalala. Deux pêcheurs ont été avalés par la forte houle. Si le corps de l’un d’eux a été retrouvé samedi même, celui d’un autre ne le fut qu’hier matin. Seuls donc six sont indemnes après l’accident.

 

Mais vers 5h du matin vendredi dernier, et à Analalava, c’est encore pire. Trois autres pêcheurs ont trouvé la mort durant une navigation au milieu d’une mini-tempête survenue en pleine mer. Ce drame est survenu au large du quartier de Nosy Lava.

Mais il n’y a pas que les victimes. Le phénomène a occasionné d’importants dégâts sur la ville d’Analalava à cause des pluies diluviennes accompagnées de bourrasques, qui l’ont secouée depuis quelques jours. “Les dégâts laissés par les intempéries sont d’une ampleur sans précédent qu’on les qualifie même d’incalculables”, explique une source d’information locale. Outre cela, la RN31A qui assure la liaison entre Analalava et les autres Communes qui la ravitaillent est pour le moment coupée. “Le député de la Région se bat des pieds et des mains pour obtenir sa réhabilitation dans le meilleur délai, sinon ce sera le drame pour Analalava”, renchérit-elle.

A Mahajanga, les quartiers qui sont situés dans des zones inondables sont déjà plus ou moins submergés, selon une source locale. Cette situation est due aux pluies intermittentes parfois aussi accompagnées de coups de vent. Malgré cela, les habitants de ces quartiers se montrent pourtant récalcitrants à rejoindre les sites d’hébergement provisoire, et préfèrent donc se résigner dans cette situation. Seule consolation, les pêcheurs locaux se sont montrés plus réalistes. Ils se sont abstenus à se hasarder à naviguer durant ces quelques jours où le mauvais temps a persisté dans la Région. Cela explique donc qu’on n’enregistre aucune victime en mer au large des côtes majungaises, contrairement à d’autres.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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