Publié dans Société

Ministre de la Communication - « Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres »

Publié le jeudi, 11 mars 2021

Accès difficile aux sources. Les journalistes de « Dream’in » s’en sont plaints à la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), hier à Ankorondrano. En fait, le tour des organes de presse organisé par le MCC s’avère une occasion pour les journalistes de discuter de leurs maux, leurs besoins et leurs attentes à la ministre de tutelle. Ceux de ladite chaîne télévisée privée d’Antananarivo s’en sont exprimés. « Taxés d’opposition, nous avons du mal à obtenir des informations auprès des institutions », se désolent-ils. En réplique, la ministre Lalatiana Andriatongarivo a tenu à rassurer les gens de la presse. « Les sources d’informations devraient être accessibles à tous les journalistes, qu’ils travaillent dans les organes proches du pouvoir ou dans ceux de l’opposition. Néanmoins, tout un chacun doit se souvenir que les faits sont sacrés et que les commentaires sont libres », souligne le numéro un du MCC.
La visite du desk de « Dream’in » par la délégation du MCC a été précédée par celle de « Orange Actus » qui siège à Ankorondrano. Il s’agit de la presse en ligne d’Orange Madagascar, employant des journalistes reporters. D’ailleurs, la loi sur la communication médiatisée valide la régularisation de la presse en ligne, pour la professionnalisation de ses journalistes. Cette visite a été suivie par le desk de « Viva » à Ivandry. La ministre de tutelle a expliqué en détails les articles révisés dans la loi n°2016-020 d’une part et le processus pour l’obtention de la carte de presse professionnelle délivrée par l’ordre des journalistes de Madagascar, de l’autre. Faut-il rappeler que la distribution du manuel de la loi n°2020-006 sur la communication médiatisée aux journalistes se fait durant le tour des organes de presse par le MCC. Cette visite s’enchaînera ce jour dans d’autres desks…
L.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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