Publié dans Société

Herbiers marins - Des collégiens sensibilisés sur la protection

Publié le jeudi, 11 mars 2021



« Poumon vert inestimable pour la planète et l’humanité ». Les herbiers marins sont des plantes à fleurs qui vivent dans les zones abritées peu profondes le long de la côte. Ils jouent un rôle important pour les humains et les créatures marines, entre autres dans la protection côtière, l’amélioration de la qualité de l’eau, puits de carbone, zone de reproduction pour poissons commerciaux et refuge pour la biodiversité. Des espèces menacées mais emblématiques, à l’exemple des tortues vertes marines et les dugongs, se nourrissent presque exclusivement d’herbes marines. Un hectare d'herbier marin peut abriter jusqu'à 80 000 poissons. Ainsi, des herbiers en bonne santé sont vitaux pour la conservation durable des ressources de pêche. Leur protection est donc essentielle.
Dans le cadre de la journée mondiale des herbiers marins, célébrée le 1er mars, l’ONG C3 Madagascar a mené une campagne de sensibilisation des collégiens sur l’importance de la protection de ces plantes. Le Collège d’enseignement général (CEG) François de Mahy à Antsiranana a accueilli cette activité, axée sur les écosystèmes marins menacés par l’exploitation côtière et la pollution d’origine humaine. L’équipe de ladite ONG a d’abord évalué les connaissances des élèves de l’établissement, avant de présenter les rôles et l’importance des phanérogames marines. 40 jeunes actifs dans la protection de l’environnement, recrutés et formés par C3 et communément appelés « Junior Ecoguards », se sont rendus à Nosy Lonjo sur le littoral proche pour y mettre en pratique leurs connaissances et identifier les différentes espèces d’herbiers marins, ainsi que la faune associée à cet habitat. Ils ont pu observer 4 espèces sur les 11 présentes à Madagascar.
La campagne de sensibilisation des collégiens s’est faite sur un financement de l’Union européenne, à travers le programme « ECOFISH ». A la fin de l’activité, un questionnaire d’évaluation des connaissances a permis d’établir une augmentation de près de 80% des connaissances des élèves.  « J’ai apprécié le fait d’avoir pu observer directement les herbiers après la séance théorique », se réjouit l’un des élèves touchés par la campagne. Pour sa part, l’enseignant en charge a insisté sur l’importance de la poursuite de ces activités pour motiver les jeunes à protéger l’environnement.
Recueillis par Patricia R.



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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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