Publié dans Société

Alimentation scolaire dans le Sud - Acheminement en cours des tonnes de vivres…

Publié le mardi, 16 mars 2021

« Il y en aura d’autres ! ». La Première dame Mialy Rajoelina l’a souligné hier au Novotel, Ivandry, lors du départ d’un premier convoi de 3 camions transportant des vivres pour le grand Sud. Les denrées alimentaires transportées se composent de 22,34 tonnes de riz, 4,46 tonnes de légumineuses, 2,23 tonnes de pâtes, 698 kg de sardines, 4,12 tonnes de « Koba Aina », 120 litres d’huile et 10 kg de sel. Ce premier envoi de vivres permettra de nourrir toute une population vulnérable dans les Régions d’Androy et d’Anosy, d’après la présidente de l’association Fitia. Celle-ci, rappelons-le, s’est engagée dans la lutte contre la famine et la malnutrition infantile dans le Sud. Plusieurs activités et partenariats sont menés pour ce faire, dont le renforcement de l’alimentation scolaire à travers la réouverture des cantines. Des milliers d’enfants inscrits dans 20 écoles primaires publiques de ces Régions en bénéficient quotidiennement depuis le mois de février dernier. D’un autre côté,  une usine « MobiNut », conçue pour la production de plusieurs tonnes de compléments alimentaires au profit des élèves, sera bientôt fonctionnelle à Fort-Dauphin.
La Fondation BOA rejoint la cause
Ensemble pour une meilleure alimentation scolaire dans le Sud. « La Fondation BOA a tenu à nous accompagner dans le projet " Avotse " en fournissant des vivres. Ceux-ci vont servir à approvisionner les 20 cantines scolaires répertoriées dans le Sud », affirme la Première dame. « Sans la sécurité alimentaire, la santé reste un vain mot. Les enfants affamés ne pourront pas aller à l’école. En plus, les facteurs socioéconomiques, la pandémie et le climat n’ont pas épargnés les enfants dans le Sud. Le taux de scolarisation risque d’y baisser sans des solutions prises au préalable ». Sidika Akbaraly, porte-parole de la Fondation BOA, l’a souligné hier. C’était lors de la signature de convention avec l’association Fitia, présidée par la Première dame Mialy Rajoelina, hier au Novotel, Alarobia.
« On dit qu’il suffit parfois d’un petit coup de pouce pour changer la vie d’autrui. Ainsi va la solidarité. Et effectivement, on peut faire plus aujourd’hui grâce à nos bienveillants donateurs, comme quoi il est possible de changer l’avenir des enfants du Sud. La situation dans cette partie de l’île nécessite un effort commun », s’exprime l’épouse du Chef de l’Etat. Pour information, l’accès à l’éducation et la santé figure parmi les axes clés d’intervention de la Fondation BOA dans les 7 pays d’Afrique dans lesquels elle œuvre, dont Madagascar. « Les enfants sont l’avenir de cette Nation. Ainsi, un pour tous et tous pour un pour leur donner un meilleur avenir », conclut la porte-parole de ladite Fondation.
Patricia Ramavonirina



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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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