Publié dans Société

Covid-19 à Madagascar - Des enfants atteints !

Publié le mardi, 30 mars 2021

« Mon fils âgé de 2 ans et demi a récemment contracté la Covid- 19. En fait, mon mari et moi étions atteints sans connaître notre état, et l'avons contaminé. Il a toussé pendant 3 jours, avant d'avoir une forte fièvre. Après auscultation, le pédiatre a constaté qu'il suffoque et devrait être hospitalisé. Mais au final, le médecin lui a prescrit un traitement médicamenteux approprié et nous a exigé un contrôle régulier strict de son état. Il se portait mieux le lendemain et actuellement, il est guéri », témoigne M.A, mère de famille résidant dans la Capitale.

« Mon enfant avait une forte migraine, une angine ainsi qu'une diarrhée, des symptômes que les adultes contaminés chez nous ont également présentés. Son pédiatre lui a aussitôt prescrit des médicaments et après quelques jours, son état s'est amélioré », nous confie R.R, la mère d'une fillette de 10 ans contaminée du coronavirus. Comme elles, certains parents ont déjà fait face à la contamination de leurs enfants, prouvée ou non par des tests TDR ou PCR. D'autres paniquent à l'idée que leurs enfants puissent contracter le virus, notamment à l'école, au point d'arrêter de les envoyer en classe depuis la semaine dernière.

Peu de cas graves

Forte fièvre, perte d'appétit, toux sèche, nez qui coule, insomnie, diarrhée. Les enfants atteints de la Covid-19 présentent en général ces symptômes, d'après le Dr Domoina Soa Kanto Rakotonoely. Ce médecin traitant auprès d'un cabinet à Analakely reçoit en moyenne un enfant sur 10 patients traités du coronavirus, âgés de plus de 10 ans. « Des bébés de 3 ou 6 mois pourraient contracter le virus. Les résultats positifs de leurs tests le confirment. Les symptômes sont presque les mêmes que ceux de la grippe, mais il n'y a pas de cas graves comme l'atteinte pulmonaire ou neurologique chez les enfants. De plus, le taux de mortalité et d'hospitalisation des enfants s'avère moins élevé par rapport à celui des adultes », ajoute le Dr Tovo Hery Ravelomanana, pédiatre œuvrant à Antananarivo. « Dès qu'un enfant présente des signes suspects ou a été en contact avec un adulte contaminé, ses parents doivent immédiatement l'emmener chez un médecin », préconise ce pédiatre. Actuellement, davantage de parents consultent les médecins dès que leurs enfants ne vont pas bien. D'ailleurs, les établissements scolaires refusent les élèves souffrants et exigent leur carnet ou ordonnance avant leur retour en classe, ces dernières semaines.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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