Publié dans Société

Remblaiements à Antananarivo - Reprise autorisée des travaux si…

Publié le mercredi, 14 avril 2021

Suspendus durant la saison des pluies. Les travaux de remblaiement auprès des 43 Communes du Grand Tanà reprendront à partir de demain 15 avril jusqu’au 1er décembre prochains. Ainsi, le transport de terres pour remblai est autorisé uniquement durant cette période, d’après Ranto Rakotonjanahary, directeur général de l’APIPA (Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo).

Le certificat d’immatriculation juridique de moins de 3 mois, le plan officiel avec coordonnés Laborde, la prescription d’urbanisme et alignement font partie des documents à fournir pour une demande d’autorisation de remblai. Celle-ci devrait préciser le nom du propriétaire et le numéro du titre, la localisation du terrain ainsi que sa destination, à adresser au maire de la Commune concernée. La demande est ensuite examinée par la Commission technique de remblai, présidée par le ministère en charge de l’Aménagement du territoire.

Une fois que le propriétaire obtient un avis favorable de la Commission, il doit payer une redevance sur remblai à l’APIPA avant la délivrance du permis par la Commune. Cette dernière prélève aussi un droit de voirie. « Seuls les maires peuvent délivrer les permis de construire et de remblai. Avec son statut particulier, la Commune urbaine d’Antananarivo délivre également l’alignement, mais la prescription d’urbanisme est à demander auprès du service régional de l’Aménagement du territoire d’Analamanga. Pour les Communes périphériques, ce service se charge à la fois de l’alignement et de la prescription d’urbanisme », souligne Henri Ratsimandresy, chef dudit service.

Par ailleurs, les propriétaires ayant déjà un permis de remblai règlementaire délivré par leurs Communes mais qui n’ont pas encore achevé les travaux doivent renouveler leur autorisation de transport de terres auprès de l’APIPA. « Tous travaux sont considérés comme illicites sans permis en bonne et due forme. Les dossiers manquants ou encore le non-respect du plan d’urbanisme constituent également des irrégularités », souligne le directeur général de cette entité. D’ailleurs, certains dossiers sont régularisables et d’autres non, surtout si le remblaiement se trouve dans une zone non constructible. Les contrôles, à travers les descentes sur terrain, seront désormais stricts.

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Autoroute Tana–Toamasina - Le projet en suspens
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un mois après, des ministres encore méconnus
  • Futures élections - Mise en place d’un nouveau cadre juridique électoral inclusif et consensuel
  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
Pub droite 1

Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

A bout portant

AutoDiff