Publié dans Société

Double homicide à Ankaditapaka - L’enquête avance lentement….

Publié le lundi, 26 avril 2021

Près de cinq mois après la tragique affaire de double homicide qui a coûté la vie à Sarah-Pinet Meyer (43 ans), ex-directrice d’agence de la Bgfi à Tanjombato, et de Bakoly (63 ans) sa cousine, l’on peut dire que l’affaire est plutôt délicate. A preuve, ce silence de la Police qui se borne à annoncer que les recherches se poursuivent toujours.

 

Néanmoins, des bribes d’information glanées auprès d’autres sources, elles aussi très prudentes, permettent provisoirement de savoir où en est l’affaire actuellement. Une source a avancé que depuis la semaine dernière, les enquêteurs s’échineraient à trouver la lumière sur celle-ci à Toamasina, du moins pour le moment. Une information que la Police n’a confirmée, ni infirmée.

Tout reste encore donc dans le domaine de la thèse ou de la supposition. D’autant plus qu’à notre connaissance, la liste des personnes que la Police veut encore entendre est également loin d’être close. « Puisqu’il s’agit d’homicide, l’enquête qui n’est pas chose facile, peut prendre du temps ! », explique une source policière.

Sarah Meyer Pinet a commencé à ne plus donner signe de vie la veille d’un week-end vers fin décembre 2020 après que les crimes ont été consommés chez elle à Ankadifotsy. Ce qui a vivement alarmé ses collègues qui ne pouvaient s’empêcher de la chercher jusqu’à son domicile. Effectivement, ce qu’ils ont redouté s’avérait juste. Avec la Police et les responsables du quartier, ils ont fait cette double découverte macabre dans l’appartement sis à l’étage de l’immeuble où logeaient les malheureuses. Ils ont fait l’amer et le triste constat de l’acharnement du tueur pour ôter la vie à celles-ci. Dans l’appartement souillé de sang et qui avait été mis sens dessus dessous, les corps des deux femmes gisaient sur le sol, et semblaient avoir été entraînés d’une pièce à l’autre. De même, le ciseau, sans doute l’arme du crime, avait été encore retrouvé dans l’appartement par où dégageait une terrible puanteur, du fait des cadavres en état de décomposition avancée. Depuis, la Police a démarré une enquête qui risque donc de prendre encore du temps.

Franck R.

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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