Publié dans Société

Education face à la pandémie - Les établissements publics passent aux cours à distance

Publié le lundi, 26 avril 2021

Une consigne du ministère de l'Education nationale (MEN). Les élèves inscrits dans les écoles primaires publiques (EPP), les Collèges d'enseignement général (CEG) et les Lycées feront eux aussi des « devoirs à la maison » à partir de cette semaine. « Les élèves ont pu suivre des émissions télévisées en 2020, durant les quelques semaines de suspension des cours à cause de la crise sanitaire.

Pour cette année, ils vont passer aux cours à distance afin d'assurer à la fois la continuité des activités pédagogiques et le maintien du niveau des élèves », informe Lalaina Ramananantony, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) de la ville d'Antananarivo. Concrètement, les écoliers, collégiens et lycéens recevront des leçons et exercices qu'ils doivent faire chez eux et rendre dans un délai déterminé. Leurs enseignants ou professeurs se chargent de la conception de ces leçons et devoirs à la maison, à partir du programme commun du MEN. De plus, les élèves pourront se référer au livret et au manuel pédagogique ainsi qu'au dictionnaire venant de l'UNICEF et de la Présidence, octroyés l'année dernière. Le dispatching des supports pour les cours à distance se fera à partir de cette semaine, selon l'organisation de chaque établissement. Pour leur part, les directeurs d'établissement devraient faire un rapport pédagogique périodique auprès de leur CISCO, entre autres sur l'évaluation du niveau des élèves.

A récupérer

Comme pour ceux des établissements privés, les parents des élèves inscrits dans les EPP, CEG et lycées doivent récupérer les leçons et exercices. Ces derniers seront dispatchés en polycopies ou à photocopier, selon les moyens de chaque établissement. « Nos professeurs se sont concertés au préalable pour élaborer des sujets, bien avant que cette consigne tombe. Leurs suggestions de leçons et exercices nous sont parvenues depuis ce matin. Nous sommes en pleine organisation pour déterminer les sujets et les jours où les parents pourront les récupérer à l'école, afin d'éviter les regroupements inutiles en cette pandémie. Cependant, le dispatching se fera au cours de cette semaine », fait part Oly Rakotomalala, proviseur du Lycée Rabearivelo. Cet établissement sis à Analakely priorise les élèves en classe de Terminale, au nombre de 900, dans le dispatching des dossiers pour les cours à distance. Ledit lycée a déjà achevé 75 % du programme scolaire de cette année, avant d'entrer en vacances de Pâques. Pour l'EPP de Volosarika Ambanidia, la récupération des dossiers par les parents se fera quotidiennement, et ce, par classe. « Les enseignants ont déjà fini les préparations pour les leçons et exercices de cette semaine. Pour la semaine prochaine, ils enverront les nouvelles préparations et récupéreront les copies à corriger, et ainsi de suite », avance Jean René Randriaelimanana, directeur de l'établissement. Pour ses 100 élèves du CM2 (7ème) qui vont passer leur examen du CEPE dans quelques semaines, ladite EPP a prévu des sujets-types. Mais en ce début des séances, ils auront droit à des simples exercices pour se rafraichir la mémoire, après avoir passé de longues vacances de Pâques…

Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI
  • CUA  - Le paiement du salaire des employés assuré malgré la difficulté 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

A bout portant

AutoDiff