Publié dans Société

Marché d’Andravoahangy - Les commerçants de légumes occupent les rues et ruelles

Publié le mercredi, 28 avril 2021

Un cache-cache entre les commerçants et la Police municipale. A part ceux du marché hebdomadaire, c’est-à-dire confection, friperies, grossistes, boucheries, les marchands de légumes sont également fermés au grand marché d’Andravoahangy. D’après ces derniers, ils sont obligés de quitter les lieux, depuis la semaine dernière à cause de l’avertissement du responsable du marché.

Ce dernier a avancé que le marché du mercredi engendre un grand rassemblement. Une décision qui ne convient pas aux commerçants, selon leurs explications, puisque d’après la note de service publiée par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), ce sont seulement ceux cités plus haut du marché hebdomadaire qui devront être suspendus à cause de la propagation de la Covid- 19, mais non pas les marchés du quartier et les vendeurs de produits de première nécessité.  Ils pourraient encore s’y installer jusqu’à 13 heures. La fermeture de tous les commerces de produits de consommation courante n’est applicable que durant le confinement total, c’est-à-dire le week-end.

 Face à cette situation, les commerçants de légumes s’installent à même le sol sur toutes les rues et ruelles. Ainsi, la route à sens unique menant vers Manjakaray, par exemple, est occupée par ces marchands. Outre les eaux qui coulent sur la chaussée et son étroitesse, cette situation y a engendré un embouteillage monstre. D’un autre côté, les Forces de l’ordre ont placé une barrière à l’entrée de Behoririka, hier. D’après le responsable au sein du Fokontany de ce quartier, elles ont dû prendre cette décision en collaboration avec la Commune urbaine puisque la semaine dernière, une foule a été constatée dans cet endroit, attisant la colère des citoyens. A cause de la fermeture du marché d’Andravoahangy, les commerçants se sont rués vers Soarano et Behoririka.

 Anatra R. 

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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