Publié dans Société

Fonds routier - Réhabilitation de 5 axes au programme

Publié le mardi, 08 juin 2021


3 milliards d’ariary pour financer la réfection et construction d’infrastructures routières dans la Commune urbaine d’Antananarivo. A l’issue de la session extraordinaire du conseil municipal, du lundi au mercredi dernier, le Fonds routier a investi dans l’entretien des routes de la Capitale. Ce projet concerne 5 axes, selon le président de la commission de gestion du budget au sein du conseil municipal, Rakotomanana Franck. Il s’agit de l’axe 1 : Ambohipo menant vers Ambolokandrina et Ankatso, axe 2 : Anosibe jusqu’à Ilanivato, axe 3 : Ankasina 67ha menant vers la route Bagdad jusqu’à Ambodin’Isotry, axe 4 : Mausolée jusqu’à Farafaty et enfin l’axe 5 : la rue Radama I menant vers FIARO Ampefiloha. Ces tronçons de route sont prioritaires à cause de leur dégradation avancée et sont traversés par des milliers de véhicules par jour puisque les quartiers populaires d’Antananarivo s’y trouvent. La réfection des routes commenceront dès que les procédures seront closes.
Concernant le Fonds de développement local (FDL), qui est une contribution de l’Etat au développement du comité territorial décentralisé, 13 milliards d’ariary seront versés à la caisse de la CUA pour cette année en cours. 10 milliards d’ariary seront utilisés pour le réaménagement du marché d’Ambondrona et de Petite vitesse et la construction d’une passerelle pour les commerçants à Ambondrona. Les 3 milliards d’ariary restants seront investis dans la construction du nouveau bureau pour le 5e Arrondissement de la Capitale à Analamahitsy  ainsi que le centre culturel pour la CUA à côté du jardin d’Andohalo.
Outre ces projets qui sont présentés par le premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina, le Projet d’aménagement et de développement des abords de la future rocade Nord- est d’Antananarivo (PADARANE) et le réajustement du Plan d’urbanisme directeur de l’agglomération d’Antananarivo (PUDI) ont été adoptés et votés par le conseil.
En contrepartie, le conseil municipal revendique la gestion de ces projets et du budget octroyé à la population, dans la transparence.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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