La concernée a profité de la clémence de la Justice, en pleine campagne de réhabilitation des détenus, leur donnant ainsi la possibilité de rencontrer leurs proches, pour recommencer à commettre ses impairs.
L’accusée a donc profité de ce régime plutôt souple de traitement des prisonniers pour partager sur Facebook, une publication parlant de ces offres d’emploi sinon de ces immigrations au Canada. Le mode opératoire est plutôt simple : la quadragénaire fournit un numéro sur lequel les personnes intéressées mais dupées, doivent faire leurs paiements en vue des formalités nécessaires, qui ne sont donc que fictives. Plus tard, les victimes ayant mordu à l’hameçon de l’arnaqueuse ont porté plainte contre elle auprès du service de cybercriminalité à Anosy.
Après son déferrement, la quadragénaire fut placée en détention provisoire à Antanimora. Ses éventuels complices sont recherchés.
F.R.