Publié dans Société

Concours international de robotique - La Team Madagascar mise sur la résolution du problème dans le Sud

Publié le mercredi, 08 septembre 2021


Jeannie Philiberthe Razafiarimanana, Hary Cara Andrianaivosoa, Henintsoa Maevaniaina Elodie Ramahatafandry, Faly Christian Andrianarison, Fanambinantsoa Andriamparantina, Safidy Mahefa Razanakolonirina, Harena Juan Rabarijaona et Tahiry Manantsiory Randrianjatovo. Ils sont les 8 jeunes qui composent l’équipe de Madagascar au « First global challenge » (FGC) de cette année. Âgés entre 15 et 18 ans, ils viennent majoritairement des lycées de Fianarantsoa, Antsirabe, Moramanga et Antananarivo. Leur passion commune, la science. Pour cette année, le thème de ce concours international de robotique est « Discover&Recover », portant sur la recherche de solutions face aux changements qui s’opèrent dans le monde, essentiellement dans l’environnement, l’éducation, la santé et l’économie. La Team Madagascar a choisi de mettre en œuvre un projet axé sur l’environnement. « La résolution du problème d'eau dans le Sud de Madagascar et dans tous les pays victimes de la sécheresse est plus que primordiale. C'est pourquoi le projet de l’équipe consiste à générer de l'eau à partir de l'air atmosphérique », informe Sahaza Marline, fondateur de l’association « STEM 4 GOOD ». Outre son ambition de promouvoir l’éducation des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM), ladite association sélectionne les jeunes scientifiques des 4 coins de l’île pour composer l’équipe nationale participant au FGC.
Soutien de l’OIT
Depuis le début de la compétition, le 27 juin dernier, 14 challenges ont déjà été achevés. Madagascar se trouve actuellement à la 4e place, en tenant compte des points accumulés depuis. Concrètement, le projet de l’équipe malagasy consiste à construire une machine pour séparer les particules de l’air afin d’avoir de l’eau potable. Ce prototype en construction pourrait servir d’inspiration aux scientifiques qui souhaitent l’exploiter, selon les informations recueillies. Pour réaliser leur projet, la Team Madagascar bénéficie d’un soutien matériel de l’OIT, en collaborant avec « STEM 4 GOOD ». « Il a été prouvé dans l’évolution économique dans le monde que la recherche, l’innovation et les progrès technologiques contribuent fortement à la création d’emplois et au développement des pays. Or, cet aspect n’est pas encore très développé à Madagascar qui se trouve encore au 51e rang suivant le classement mondial. Il convient alors de valoriser les produits de la recherche et les compétences des chercheurs et les mettre au service du secteur économique et de l’emploi. C’est dans cette optique que le Bureau de Pays de l’OIT à Antananarivo a appuyé les jeunes chercheurs dans le domaine », communique cet organisme onusien. Une telle collaboration entre dans le cadre de la mise en œuvre de la « Déclaration du centenaire de l’OIT pour l’avenir du Travail » qui s’appuie sur les changements démographiques, climatiques et technologiques pour proposer une approche centrée sur l’humain.
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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