Publié dans Société

Ville d’Antananarivo - La chasse aux taxis-motos commence !

Publié le lundi, 13 septembre 2021

Une activité qui n’est pas conforme au statut de la ville. Après que le Conseil municipal ait confirmé son refus de l’autorisation des taxi-motos à exercer dans la Capitale, la Mairie passe à l’action. Dans la matinée d’hier, les agents de la Police municipale et nationale ont effectué une descente inopinée  à Ivandry. Ils ont ramassé environ cinq taxis-motos, garés à côté du stationnement des taxis-ville. Les matériels ont été saisis, tandis que leurs propriétaires ont été sollicités de monter à bord du véhicule de la Police pour subir une enquête.

 

Selon une source sûre, des renseignements ont été déjà fournis par la Police communale afin de connaître leurs lieux de stationnement et poursuivre ces taxis moto. Une descente au préalable a déjà été

effectuée durant quelques temps afin de faciliter la tâche. Les actions ne s’arrêteront pas là afin de lutter contre les taxis clandestins dans la Commune urbaine d’Antananarivo. « Ce n’est que le début de l’opération dans la lutte contre la circulation des taxis-motos. D’ailleurs, le maire de la ville, Naina Andriantsitohaina, a déjà indiqué sa position de tout mettre en œuvre afin d’appliquer toutes les mesures prises à l’issue du résultat de vote au sein du Conseil municipal », a-t-on indiqué.

Cette décision municipale arrive à point nommé pour les taximen. En effet, le développement de cette nouvelle activité clandestine met en danger leur carrière. Partout dans la Capitale, à chaque coin de rue, que ce soit au niveau des arrêts-bus ou sur les lieux de stationnement des taxis-ville, les parkings - en particulier ceux des établissements hospitaliers, on trouve facilement des taxis-motos. Leur existence est une grande perte pour les chauffeurs de taxi, vu l’énorme somme d’argent qu’ils devraient s’acquitter avant de pouvoir exercer tranquillement. « Actuellement, tous ceux qui possèdent une moto ou un scooter peuvent exercer dans ce domaine, mettant ainsi en danger la vie d’autrui. Mais une fois que toutes les règles de jeu sont claires et les sanctions renforcées, j’espère que leur nombre diminuera considérablement », avance Ranary, chauffeur de taxi résidant à Alarobia. Par ailleurs, cette activité ne fait qu’aggraver l’insécurité qui mine les Tananariviens actuellement. Les kidnappeurs, les escrocs et malfaiteurs en tout genre se cachent derrière leur masque et casque pour pouvoir faciliter leur tâche, sans parler de la hausse des accidents de la circulation provoqués par ces véhicules. Du coté sanitaire, l’emprunt des casques facilite également la propagation de la pandémie de Covid-19.

Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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