Publié dans Société

Anosizato-Est - Mort suspecte d’une jeune formatrice

Publié le lundi, 13 septembre 2021

Stupeur chez les proches d’une jeune formatrice au sein d’une Organisation non gouvernementale, âgée d’une vingtaine d’années et domiciliée à Anosizato-Est. Vers les premières heures de la matinée, samedi dernier, son corps sans vie avait été retrouvé sur le lit d’une chambre de sa maison située dans ce quartier. Des blessures probablement occasionnées à l’aide d’objets tranchants, et qui ont été observées à la fois sur son visage et certaines parties de son corps, laissent supposer qu’elle aurait été assassinée.

Mais dans quelles circonstances justement ? C’est bien la question qui se pose, mais qui risque pourtant de ne pas avoir une réponse, du moins dans l’immédiat, d’autant plus que plusieurs zones d’ombre continuent de planer sur cette affaire. Aucune piste n’est pour le moment disponible pour tenter de comprendre, mais aussi d’identifier l’auteur du crime.

Admettons qu’il s’agissait d’une agression venant de l’extérieur, car il faut dire qu’il n’y avait que la victime à se trouver dans la maison au moment des faits. Un mystère reste entier : comment l’assassin a-t-il pu ainsi entrer à l’intérieur pour commettre le meurtre sans être vu, et dans un laps de temps si court, sachant que la propriété en question est plutôt hautement sécurisée. « On ignore vraiment ce qui avait dû se passer. La seule certitude, c’est que quelqu’un affirme avoir vu la victime en train d’étendre du linge entre 6h et 7h dans la courette de la maison, ce même samedi matin-là. Peu avant cela, son père a quitté le foyer pour rejoindre son lieu de travail », explique sommairement une source au sein de la famille.

Comment le drame a pu être finalement découvert ? D’après toujours cette source, les proches de la victime ont commencé à s’alarmer en n’obtenant aucune réponse de la part d’elle lorsqu’ils ont voulu l’appeler à plusieurs reprises au téléphone. « Vers la fin de la matinée, un cousin de la victime s’était rendu sur place afin de constater de visu l’éventuel problème. Le fait que la porte d’accès était ouverte l’avait à la fois surpris et rendu perplexe alors qu’à l’intérieur, personne ne s’était guère manifesté (…) C’est en pénétrant dans une pièce que le jeune a trouvé sa cousine gisant inerte sur le lit », renchérit notre interlocuteur.

Dans ce genre de situation, toutes les supputations semblaient être permises. A notre source de supposer que l’assassin aurait tué la victime dans une pièce. Par la suite, et afin sans doute de maquiller son crime, il aurait pris l’initiative de transporter son corps dans cette autre chambre, qui ne serait d’ailleurs pas la sienne. Les parents de la jeune femme seraient en séparation. Sa mère qui réside dans une autre Région, n’a appris la mauvaise nouvelle que par les membres de la famille habitant dans la Capitale. Le corps de la défunte a été autopsié hier, tandis que les Forces de l’ordre poursuivent leur enquête sur cette mort non élucidée.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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