Publié dans Société

Accident mortel d’un policier - La victime inhumée

Publié le jeudi, 16 septembre 2021


Souvenons-nous qu’un agent de la circulation de 30 ans a trouvé la mort de façon tragique mardi dernier à un carrefour d’Ampasampito. Une voiture break de marque Opel Sintra, conduite par une femme de 40 ans, a foncé tout droit sur la guérite dans laquelle le policier se tenait. Le choc fut particulièrement violent que la guérite fut projetée au moins un mètre plus loin, l’agent des Forces de sécurité avec. Le malheureux fut grièvement blessé et a finalement succombé des suites de ses blessures à l’HOMI de Soavinandriana. Hier, les choses se sont précipitées. L’enterrement de la victime, sauf un imprévu, aurait dû s’effectuer normalement dans son caveau familial à Faratsiho, selon une source policière. Mais avant cela, il y eut une cérémonie militaire à titre posthume pour un adieu ultime et les honneurs attribués à ce policier mort en plein exercice de sa fonction, au commissariat central, hier.
Pendant cela, la conductrice en cause se trouverait encore sur les lieux, en vue de la poursuite de l’enquête, selon toujours cette source. Interrogée sur le sort qui attendra la dame dans cette affaire, la Police s’est contentée seulement d’affirmer que seule l’enquête en cours permettra de savoir la prochaine procédure à suivre.
Notons que la victime fut un sortant de l’école nationale des inspecteurs et des agents de police à Antsirabe. Laissant derrière lui une veuve éplorée ainsi qu’un orphelin d’à peine 7 mois, il a travaillé au sein d’une compagnie urbaine de la circulation, service au sein duquel il fut donc dernièrement fauché par la mort dans des circonstances particulièrement dramatiques.
F.R.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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