Publié dans Société

Accident mortel d’un policier - La victime inhumée

Publié le jeudi, 16 septembre 2021


Souvenons-nous qu’un agent de la circulation de 30 ans a trouvé la mort de façon tragique mardi dernier à un carrefour d’Ampasampito. Une voiture break de marque Opel Sintra, conduite par une femme de 40 ans, a foncé tout droit sur la guérite dans laquelle le policier se tenait. Le choc fut particulièrement violent que la guérite fut projetée au moins un mètre plus loin, l’agent des Forces de sécurité avec. Le malheureux fut grièvement blessé et a finalement succombé des suites de ses blessures à l’HOMI de Soavinandriana. Hier, les choses se sont précipitées. L’enterrement de la victime, sauf un imprévu, aurait dû s’effectuer normalement dans son caveau familial à Faratsiho, selon une source policière. Mais avant cela, il y eut une cérémonie militaire à titre posthume pour un adieu ultime et les honneurs attribués à ce policier mort en plein exercice de sa fonction, au commissariat central, hier.
Pendant cela, la conductrice en cause se trouverait encore sur les lieux, en vue de la poursuite de l’enquête, selon toujours cette source. Interrogée sur le sort qui attendra la dame dans cette affaire, la Police s’est contentée seulement d’affirmer que seule l’enquête en cours permettra de savoir la prochaine procédure à suivre.
Notons que la victime fut un sortant de l’école nationale des inspecteurs et des agents de police à Antsirabe. Laissant derrière lui une veuve éplorée ainsi qu’un orphelin d’à peine 7 mois, il a travaillé au sein d’une compagnie urbaine de la circulation, service au sein duquel il fut donc dernièrement fauché par la mort dans des circonstances particulièrement dramatiques.
F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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