Publié dans Société

Série OSE dans les écoles catholiques - La décision revient au ministère de l’Education nationale

Publié le jeudi, 16 septembre 2021


En phase d’expérimentation. Environ 160 lycées-pilotes répartis sur tout le territoire national sont en train d’expérimenter la nouvelle série Organisation- Société-Economie (OSE) dans le cadre de la réforme engagée par le ministère de l’Education nationale. Or, il s’avère que cette phase d’expérimentation nécessite plus de temps afin de pouvoir en tirer une conclusion et avoir de bons résultats. Après la sortie des résultats de l’examen du baccalauréat dernièrement, certains établissements privés, notamment ceux situés à Antananarivo, ont avancé de ne pas être convaincus du nouveau programme comprenant cette nouvelle série. Auparavant, ils ont déjà montré leur réticence quant au basculement vers ce nouveau programme.
Pour les écoles catholiques, elles attendent encore la décision du ministère de l’Education nationale afin de pouvoir prendre la leur. Selon le père Jules Ranaivoson, directeur national de l'enseignement et de l'éducation catholique (DINEC), ce programme ne concerne actuellement que quelques lycées se trouvant dans 18 Circonscriptions scolaires (CISCO). Pourtant, plusieurs détails devraient être étudiés avant son application définitive, entre autres les documents pour les enseignants, le contenu du programme ou encore les modules d’enseignement, sans oublier la formation. « Nous ne sommes pas encore concernés par l’application du programme afférent à la série OSE si l’on se réfère sur la note circulaire publiée par le ministère de tutelle lors du lancement de ce programme », soutient le Père Jules  Ranaivoson, directeur national des écoles catholiques. La spécificité de cette matière OSE est attribuée à la nouvelle discipline appelée Science économique et sociale. Elle se caractérise par une orientation des élèves vers certaines filières comme le droit, l’économie et la sociologie.
En rappel, le contenu du cadre de la réforme engagée de l’éducation nationale engendre certains changements au programme scolaire. Une restructuration a déjà été effectuée pour les séries à choisir par les élèves, et ce, dès la classe de seconde jusqu’en classe de terminale. Et à partir de là, les séries A1 et A2 seraient fusionnées en une unique série, celle « Littéraire » ou série L, tandis que les séries C et D seraient combinées en une seule série dite « Scientifique » ou S.
Cependant, une toute nouvelle série, intitullée ES/OSE ou « Organisation-Société-Economie » vient d’être proposée aux candidats de cette session du baccaluréat. L’objectif est de réduire de 25 % le taux d’analphabétisme à Madagascar d’ici l’année 2030.
Anatra R.

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Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

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