Publié dans Société

Ecoles privées - Exemptées des impôts sur le revenu

Publié le vendredi, 17 septembre 2021

Les écoles privées seront libérées des impôts sur le revenu pour cette année. Telle est la déclaration du ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, durant la cérémonie de remise de l'application e-GP, hier. Avec la mise en œuvre de cette nouvelle mesure, les propriétaires d'écoles sont satisfaits et surpris en même temps.

 

« Cette décision arrive à point nommé, puisque nous sommes actuellement en train de planifier tous les factures pour les exercices 2020 et 2021 », soutient une directrice d'école dans la Capitale. Néanmoins, ultérieurement, selon les nouvelles dispositions du Code général des impôts (CGI), les établissements d'enseignement privé ne seront plus affranchis d'impôts. Ils devront donc s'acquitter de la somme de 100 000 ariary, majorée de 5 pour 1 000 de leur chiffre d'affaires.

Il s'avère que les établissements scolaires privés ont subi des grandes pertes en raison de leur fermeture lors du confinement lié l'état d'urgence sanitaire. Durant cette période, toutes les activités ont été suspendues autant que le paiement des frais de scolarité. Cependant, certains d'entre eux ont pu encore régler le salaire des enseignants en espérant que la situation reviendrait tantôt à la normale. Finalement, la majorité des écoles privées ont fermé leurs portes à cause de la faillite tandis que d'autres se sont endettées pour s'acquitter de leurs dépenses comme le loyer, la facture Jirama, etc. Selon la ministre, cette décision a été prise pour soulager les impacts de la crise au niveau du secteur privé. Ainsi, le CGI a été rectifié en 2020.

En rappel, le Code général des impôts indique que les revenus réalisés par les missions religieuses, églises et les associations cultuelles régulièrement constituées dans les conditions de l'Ordonnance n° 62-117 du 1er octobre 1962, par les associations reconnues d'utilité publique par décret, ainsi que par les organismes assimilés sont exonérés d'impôts. Cela concerne notamment les organismes dont les revenus sont utilisés exclusivement au financement de leurs actions à caractère éducatif, culturel et social ou d'assistance au développement économique.

Anatra R.

Fil infos

  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff