Publié dans Société

Kidnapping - Fin de cavale pour un évadé de prison

Publié le vendredi, 17 septembre 2021

Courte durée ! A peine une semaine après son évasion, un suspect impliqué maintes fois dans des affaires d’enlèvements d’Indopakistanais de la Capitale a été repris. Là, c’est la Police, précisément les hommes de la Brigade criminelle (BC4), qui a empêché le concerné de continuer à s’échapper, et ce, malgré les multiples sommations pour qu’il s’immobilise sur le champ. Le nombre de plaintes le concernant montre qu’on n’a pas affaire à n’importe quel fugitif. D’ailleurs, toutes ces accusations pour association de malfaiteurs, de port illégal d’armes, et surtout de kidnapping lui valent d’être incarcéré, du moins provisoirement à Tsiafahy.

 

Les faits. Le suspect a dû être jugé au tribunal d’Anosy pour répondre de ses actes, le 9 septembre dernier. Mais profitant d’une occasion non circonstanciée, il a réussi à s’échapper et semer ses gardes. Depuis, les Forces ont perdu la trace de ce dernier sans pour autant abandonner les recherches.

Mardi dernier, leurs efforts étaient payants.  En effet, elles ont été informées sur le fait que leur gibier a été aperçu en train d’errer dans les rues d’Ambohidratrimo. Les policiers s’y étaient ainsi rendus pour l’arrêter. Or, dès que l’évadé de prison les ont vu, il a immédiatement pris la fuite.  Il s’en est ensuivi une course-poursuite au cours de laquelle le fugitif semblait n’avoir aucune intention de se plier docilement à l’ordre des éléments des Forces de s’immobiliser sur le champ.

D’où la décision chez ces derniers d’ouvrir le feu sur le fuyard. Celui-ci a récolté un projectile dans la cuisse et a dû être évacué à l’hôpital où il a reçu des soins d’urgence. Une fois les soins terminés, l’évadé de prison a été de nouveau remis aux autorités. Enfin, la Police n’a dévoilé l’identité du concerné, qui est pourtant l’un des hommes de main du réseau de kidnappeurs, les plus dangereux du pays, du moins avant que la Gendarmerie n’élimine quelques-uns des barons les plus cités au cours des deux dernières années dans la Capitale.

Franck R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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