Ils ont constaté de visu l’avancement des travaux. L’inauguration des infrastructures est prévue avant la fin de cette année. 30 % des chantiers sont déjà achevés. Bien que la capacité d’accueil de ces nouveaux marchés ne soit pas encore connue, il a été stipulé que les anciens occupants de ces lieux seront priorisés.
Au sujet des marchés de Behoririka et d’Antaniavo, la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a donné un ultimatum aux commerçants ayant déjà reçu leur badge pour qu’ils rejoignent leur nouvel emplacement. Dans le cas contraire, un nouveau dispositif a été mis en place. « D’ici quelques temps, ces places vides seront cédées à d’autres marchands qui veulent intégrer le secteur formel », indique la Mairie de la Capitale. Quant aux commerçants ambulants du côté de Behoririka, Analakely, jusqu’à Soarano et Tsaralalàna, tous les magasins sont déjà avertis. Désormais, ils ne doivent plus approvisionner les commerçants ambulants qui étalent leurs marchandises sur les trottoirs, non loin de ces magasins. Ce serait un moyen efficace de lutter contre le secteur informel dans la ville des mille. A mesure que les gérants de magasin agissent de la sorte, les irrégularités diminuent autant que la forte concentration des marchands ambulants dans le centre-ville.
Effectivement, la CUA ne tolère plus le non respect des règlements qui régissent le commerce en détail dans la Capitale. Auparavant, les agents communaux ont déjà sensibilisé les commerçants occupant les trottoirs à quitter les lieux. Désormais donc, place aux sanctions pour ceux qui ne suivent pas les règles, principalement la confiscation de leurs marchandises.
Il faut savoir que le marché de Behoririka peut accueillir jusqu’à 800 commerçants. Afin de les aider, ils ne s’acquittent pas de droit ni de taxes, mais seulement une participation de 500 ariary par jour, en guise de ticket de vente.
Anatra R.