Publié dans Société

Mise en place de « NUTRISUD » - 120 000 enfants seront libérés de la malnutrition

Publié le vendredi, 01 octobre 2021

Un défi relevé pour la Première dame. « Aujourd’hui est un jour important pour moi car c’est la concrétisation d’un projet qui me tient à cœur, et qui permettra à une grande partie des enfants du Sud de Madagascar de sortir de la malnutrition », lance-t-elle. Le container-usine baptisé « NUTRISUD » est désormais opérationnel. Il s’agit d’un projet de l’association Fitia, présidée par Mialy Rajoelina, en collaboration avec la Fondation Mérieux et le groupe Nutriset.

Cette usine va produire des compléments alimentaires prêts à l’emploi, destinés aux élèves des Régions d’Anôsy et Androy. « Chaque année, NUTRISUD produit 600 tonnes, soit 8 millions de dosettes de solution nutritionnelle qui permettront l’approvisionnement des cantines scolaires, et assure leur distribution gratuite dans toutes les écoles de la Région d’Anôsy et celle d’Androy. 120 000 enfants de ces Régions ne seront plus victimes de malnutrition et pourront reprendre plus sereinement le chemin de l’école avec vitalité et des sourires emplis d’espoir », déclare la fondatrice de l’association Fitia. C’était hier lors de l’inauguration de l’infrastructure implantée à Ampamakiambato, Fort-Dauphin, en présence du Président Andry Rajoelina. L’implantation de cette usine vise à mettre en place une solution durable contre la malnutrition et le « kere » dans la partie Sud de la Grande île.

Création d’emplois indirects

La mise en place du container-usine « NUTRISUD » va améliorer l’alimentation scolaire, avec des centaines de milliers d’élèves comme principaux bénéficiaires. De plus, la concrétisation de ce projet contribue à la création d’emplois indirects dans les Régions du Sud, d’après la Première dame.  Les femmes seront privilégiées et participeront au fonctionnement de l’usine ainsi qu’aux récoltes des matières premières en mettant en place des coopératives. Elles prendront ainsi leur avenir en main et seront actrices du changement au sein de leurs communautés », précise l’épouse du Président de la République. Les 32 collaborateurs qui s’assurent du fonctionnement de l’usine seront formés selon les besoins, à en croire Faustine Lescanne, administrateur du groupe Nutriset. Pour sa part, le directeur de la coopération et de la prospective auprès de la Fondation Mérieux, en la personne de Pascal Vincelot, félicite l’association Fitia pour ses actions rapides sur la construction du container- usine, et ce, malgré la pandémie de Covid-19. La signature de la convention y afférente a, rappelons-le, été signée en mars dernier. Les travaux de construction de l’usine ont débuté au mois de mai dernier. Et 4 mois après, elle est déjà opérationnelle.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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