Dans une déclaration officielle qui fait déjà des vagues dans le monde administratif malgache, le Syndicat du personnel de l’administration maritime de Madagascar (SYPAMM) a pris la barre pour dénoncer ce qu’il considère comme des dérives graves au sein de l’APMF. Dans un communiqué solennel, le syndicat, représentant la majorité des employés de l’administration maritime, met en lumière plusieurs manquements et menace de passer à l’action de manière massive.
Le SYPAMM réclame avant tout l’annulation immédiate de toutes les nominations jugées illégales, en violation du tableau des emplois en vigueur. Selon le syndicat, ces décisions fragilisent la structure même de l’administration et constituent un déni des règles qui régissent la gestion du personnel.
En outre, le syndicat exige le départ du directeur général, accusé de ne pas remplir ses fonctions de manière satisfaisante. Le communiqué dénonce également l’arrivée de ce que le syndicat qualifie de « mercenaires » venus de l’extérieur, supposés déstabiliser l’APMF.
Le syndicat appelle par ailleurs le ministère concerné à intervenir rapidement, soulignant que la situation est devenue un problème majeur, tant sur le plan administratif que social et sécuritaire. Il dénonce enfin l’usage du nom du Président de la République à des fins de pression ou de manœuvres internes, un procédé jugé inacceptable.
Pour le SYPAMM, si aucune mesure concrète n’est prise, il menace de déclencher une grève générale de tout le personnel de l’APMF à travers l’île dès jeudi prochain. Le syndicat insiste toutefois sur sa volonté de dialogue, précisant qu’il n’agit pas pour semer le chaos, mais pour défendre les droits des employés dans le respect de la loi. En tout cas, avec ce coup de semonce, le monde maritime administratif malgache retient son souffle.
La Rédaction








