Publié dans Société

Vaccin anti-Covid-19 - La nécessité de la troisième dose reconnue mondialement !

Publié le jeudi, 07 octobre 2021

L'immunité offerte par le vaccin semble diminuer progressivement avec le temps. Des études réalisées en Israël, pays pionnier de la vaccination, ont confirmé que l'efficacité de la vaccination baisse progressivement à partir du sixième mois suivant la deuxième injection. Une raison qui a amené la Haute autorité de santé (HAS), chargée de proposer une stratégie vaccinale au Gouvernement français, à recommander d'étendre le rappel, jusqu'ici réservé aux plus de 65 ans, à tous les personnels de santé et à l'entourage des personnes immunodéprimées en France.

Et même, l'Agence européenne du médicament a également approuvé l'élargissement de la troisième dose de vaccin contre la Covid-19 aux plus de 18 ans le 4 octobre dernier. Aux Etats-Unis, cette troisième injection de rappel est également lancée plus précisément à l'endroit des personnes âgées, fragiles et exposées (soignants, prisonniers, etc.). Il faut savoir que la campagne d'Israël en faveur d'une troisième dose de vaccin anti-Covid-19 a permis d'atténuer les effets de la nouvelle vague de contamination, suggèrent des premières données et des experts. Notons que le projet « Our World in Data » a indiqué qu'au 1er octobre dernier, environ 30 millions de doses de rappel avaient été administrées dans le monde, dans au moins 16 pays, dont 11 millions de doses en Turquie, 4,4 millions aux Etats-Unis et environ 3,5 millions en Israël et au Chili.

Toutefois, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) n'est pas favorable à la troisième dose de vaccin. « Tant que la couverture vaccinale dans le monde n'a pas progressé, notamment dans les pays en difficulté économique, cette injection de rappel n'est pas primordiale. Pour l'instant, nous ne souhaitons pas voir une utilisation généralisée des doses de rappel pour les personnes en bonne santé qui sont entièrement vaccinées », a déclaré le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 8 septembre dernier.

Particulièrement à Madagascar, même si aucune information sur l'évolution de la campagne de vaccination n'est plus partagée, les dernières données remontant au 27 septembre dernier, a précisé que pour la Région d'Analamanga par exemple, 70 % des vaccins AstraZeneca destinés à la deuxième dose et près de 57 000 injections de Janssen ont été utilisés. Et qu'après les 250 000 doses de Covishield, 243 000 doses d'AstraZeneca, 342 400 doses de vaccin Janssen, et dernièrement un lot de 300 000 doses de vaccin Sinopharm, une cargaison de millions de doses sera réceptionnée sur le territoire malagasy.

« Si l'épidémie évolue, il y aura toujours de nouveaux variants. En ce qui concerne donc le vaccin, pour renforcer ou prolonger l'immunité, il serait toujours nécessaire de procéder à un ou plusieurs rappels, soit une ou deux voire trois injections. C'est une évidence scientifique et plusieurs études l'ont confirmé », a indiqué un Professeur exerçant dans un hôpital public à Antananarivo. Malheureusement, la Direction du Programme de vaccination élargie auprès du ministère de la Santé publique demeure inaccessible pour mettre à jour les statistiques s'y rapportant.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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