Publié dans Société

Cadavre carbonisé à Ankatso - La victime identifiée par ses proches !

Publié le dimanche, 17 octobre 2021

Le corps sans vie et carbonisé d’une femme avait été découvert dans un secteur boisé aux alentours de l’université d’Ankatso dans la soirée de vendredi. Cette découverte macabre a été faite lors d’une intervention des sapeurs-pompiers qui avaient été appelés pour un simple incendie. Ce fut en pleine extinction du feu que ces derniers ont remarqué la dépouille déjà calcinée. 

Moins de 48 heures plus tard, la victime a pu être identifiée par ses proches qui l’avaient déjà recherchée partout.  Le week-end dernier, ils ont fini par publier et faire partager sur les réseaux sociaux les nouvelles de la découverte macabre. Grâce à leur information, l’identité de la disparue, a été donc révélée. Ils l’ont reconnue après une récente vérification et un constat fait sur place à la morgue. Il s’agit d’une mère de famille de 54 ans, plutôt connue comme femme au foyer, de son vivant. « Malgré les effets ravageurs des flammes, on a pu confirmer qu’il s’agissait bel et bien de la victime, qui était reconnue grâce à ce qui restait des vêtements qu’elle a portés pour la dernière fois », commente une source hospitalière.

En effet, les membres de sa famille s’étaient vivement inquiétés en ne la voyant toujours pas rentrer à la maison, dans la soirée de jeudi. D’après l’élément d’information qui a filtré de l’affaire, la mère de famille devait se rendre à Besarety pour un rendez-vous, ce jeudi soir-là. Depuis, la quinquagénaire n’a pourtant plus donné signe de vie. L’angoisse et l’inquiétude de ses proches étaient telles qu’ils ont même été conduits à promettre une récompense à tous ceux qui sont susceptibles de retrouver les traces, sinon détenir une quelconque information sur la femme portée disparue.

Sous le choc

Encore sous le choc de cette tragédie, la famille préfère, pour le moment, garder le silence. Aucune information supplémentaire n’a donc pas encore été obtenue pour éclairer le mystère de ce décès dont les circonstances sont plus que suspectes.

« Désolé, je ne peux vous révéler quoi que ce soit encore à ce sujet, ni sur d’autres ! », se contente de dire un proche de la victime, hier. Idem du côté de la Police. De savoir si un ou des individus soupçonnés avaient été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur cette affaire,  la réponse était négative. « Je crois que nous n’en sommes pas encore arrivés à ce stade. Néanmoins, l’enquête suit son cours », a-t-on appris de source policière, toujours hier.

En attendant une version officielle des autorités sur cette triste affaire, la thèse d’un meurtre semble être la plus plausible, du moins pour le moment. Et que le ou les assassins auraient jeté le cadavre dans ce secteur boisé d’Ankatso. Ainsi, l’on se demande s’ils n’auraient volontairement pas mis le feu à cet endroit pour tenter de maquiller le crime. Pour le moment, cela reste au stade d’une hypothèse. Un bref rappel des faits s’impose : un incendie s’est déclaré puis a dévasté un secteur boisé de l’université d’Ankatso, vers 17h vendredi dernier. Les agents de sécurité, de leur côté, ont appelé les sapeurs-pompiers afin de mâter les flammes. C’était dans ces circonstances que le corps de la quinquagénaire, déjà consumé, a pu être trouvé. Par la suite, le Bureau municipal d’hygiène (BMH) a dépêché ses agents à l’endroit, histoire de récupérer la dépouille de la malheureuse. L’enquête suit son cours.

F.R.

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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