Publié dans Société

Réouverture de « Zaimaika » - Nouveau look, nouveaux challenges pour les gargotiers

Publié le mardi, 16 novembre 2021

Fermée à cause de l’effondrement de sa toiture. La restauration rapide « Zaimaika » est entièrement rénovée, après près de 2 ans de travaux. La modernisation des lieux, suivant les normes, requiert de nombreux challenges que les gargotiers comptent relever. Ils ont d’ailleurs bénéficié des sessions de formation sur les comportements à adopter et les changements à opérer pour mieux répondre aux attentes de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) mais surtout des clients.  

58 gargotiers pourront prochainement rouvrir leurs box, sur les 64 qui ont occupé les lieux avant la fermeture de cette galerie installée en plein centre -ville. Le cas des 6 gargotiers restants est actuellement en cours de régularisation, selon les informations recueillies. Soit ils n’ont pas complété les dossiers ou n’ont pas suivi les normes requises, soit ils n’ont pas suivi les sessions de formation dispensées par la CUA. Cependant, d’autres gargotiers sont déjà en lice pour occuper les lieux, à en croire les anciens locataires. Ces derniers occuperont le rez-de-chaussée de la galerie, comptant une soixantaine de box de 1,50 m2 de chaque. Le loyer mensuel de chaque box sera désormais de 60 000 ariary, contre 45 000 ariary avant sa fermeture. Le premier étage va, quant à lui, servir de « food court » et intégrera d’autres opérateurs de la restauration. « Nous sollicitons les responsables auprès de la Commune à accepter que nos box puissent accueillir des clients assis et non debouts. Ils seront plus à l’aise et pourront se restaurer sereinement », lance Joséphine Raharimalala, l’une des gargotiers qui étaient sur place, lors de notre descente d’hier.

Des changements s’imposent

Le respect de l’hygiène et de la propreté auprès de « Zaimaika » sera strict. « Des agents et divers responsables se chargeront spécifiquement des contrôles sanitaires », avance Norbert Rabemaromanana, adjoint au délégué de ladite galerie de restauration rapide. D’ailleurs, les gargotiers ont déjà été formés à ce sujet, depuis la façon de laver les légumes et la cuisson des viandes jusqu’à la nécessité de porter des tenues adéquates, dont les tabliers et les couvre-chefs pour les cuisiniers. « Des ustensiles et équipements adéquats nous sont exigés, tout comme le respect de l’hygiène corporelle de chaque employé mais aussi des aliments préparés. De plus, les plats devront être analysés à Tsaralalàna avant toute vente. Aussi, toutes les personnes en activité auprès de cet établissement devraient passer à une visite médicale », affirme Rasoarilala, gargotière formée. Enfreindre à l’un de ces exigences et règlements inscrits dans le cahier des charges pourrait entraîner l’exclusion du gargotier.

Parmi les challenges figurent par ailleurs l’adoption d’un barème de prix des plats proposés. Au lieu de 1 000 ariary auparavant, le prix minimum d’un plat est prévu à 2 000 ariary. Toutefois, la qualité sera priorisée, tout comme l’hygiène. Dans tous les cas, les locataires de « Zaimaika » sont disposés à relever ces défis, dans un environnement plus accueillant.

Réalisé par Patricia Ramavonirina

Photos : E.F.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff