Publié dans Société

Dernier mois de l’année - L’air festif se fait sentir !

Publié le mardi, 30 novembre 2021

1er décembre. Aujourd’hui marque le premier jour du dernier mois de l’année 2021. Bon nombre de citadins se préparent déjà à la célébration des 2 grandes fêtes en vue, à savoir Noël et la fin d’année. D’ailleurs, les magasins se mettent dans l’ambiance des fêtes depuis la dernière semaine du mois de novembre. Les décorations dans les boutiques, entre autres les guirlandes et effets lumineux,  confirment cet air festif.

C’est le cas notamment pour les grandes compagnies de distribution, à l’exemple de Shoprite. D’ailleurs, ce sera le dernier Noël de cette grande surface dans le pays, avant qu’elle change de nom et de propriétaire. Toutefois, la ville n’est pas encore décorée. Aussi, la plupart des commerçants ont changé 

les marchandises depuis quelques jours. « Après les fournitures scolaires, nous vendons actuellement des jouets et décorations de Noël, à l’approche des fêtes de fin d’année. Les clients se font encore rares, mais ceux qui s’informent concernant les tendances et le prix sont déjà nombreux », nous confie Narilala R., commerçant à Tsaralalàna. D’un autre côté, les spectacles et actions sociales de partage s’organisent dès maintenant, que ce soit au niveau des associations et entreprises que dans les institutions. Par exemple, la Présidence de la République fera son « Krismasy n’aka » (mon Noël), du 10 au 29 décembre prochain au stade Barea Mahamasina. Plusieurs activités et animations seront au rendez-vous.

Embouteillages monstres

Outre les côtés positifs liés aux fêtes de fin d’année, le mois de décembre rime avec les embouteillages monstres. Le bouchon s’accentue notamment en centre ville, depuis Anosy jusqu’à Antanimena, en passant par Analakely, Soarano et Behoririka, ainsi que sur les axes d’entrée dans la Capitale. « Il faut plus d’une heure pour traverser Analakely jusqu’à Ankorondrano depuis la semaine dernière, contre 15 à 30 minutes en temps normal. Cette situation va s’intensifier dans les prochains jours, comme à cette période de l’année. La forte affluence des gens qui font des achats ainsi que l’augmentation du nombre des marchands des rues expliquent cette situation », constate Mampionona Andria, citadin et cadre travaillant à Ivandry. « A cela s’ajoute la dégradation de certains tronçons, à l’exemple de l’axe Antohomadinika vers Ankazomanga, aggravée par les dernières pluies », ajoute Amina S., mère de famille résident à Itaosy. Raisons pour lesquelles bon nombre d’usagers évitent les axes bouchés, sauf ceux qui prennent les « taxis-be » ou ceux qui font leurs courses. Dans tous les cas, les fêtes de fin d’année engendrent plus de joie que de grogne !

Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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