Publié dans Société

Projet « Rocade d’Iarivo » - Des blocs sanitaires pour les deux Communes bénéficiaires

Publié le vendredi, 03 décembre 2021


5 bassins-lavoirs, 2 toilettes publiques et 19 bornes-fontaines en tout. La rocade d’Iarivo est déjà opérationnelle depuis le mois de juin dernier. Sa construction a été financée par la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD). Toutefois, les actions entreprises au niveau des deux Communes bénéficiaires, à savoir la Commune urbaine d’Antananarivo et Ambohimangakely ne s’arrêtent pas là.
En effet, le fonds restant après la construction de cette rocade a été mobilisé pour financer d’autres projets dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la population. Cela concerne le service de base ainsi que la mobilité de la population.
Pour Antananarivo Renivohitra, il s’agit du réaménagement de la route Maray Masay jusqu’à Andranobevava, celle reliant Ambatobe jusqu’à Analamahitsy et Nanisana, ainsi que de la construction de bassins-lavoirs, toilettes et bornes-fontaines au niveau de quelques Fokontany environnantes. La réception provisoire, avant la présentation des infrastructures à la Commune urbaine d’Antananarivo, s’est tenue hier. Les représentants des investisseurs ainsi le ministre de l’Aménagement du territoire ont honoré de leur présence cette cérémonie.
Durant la visite au Fokontany d’Analamahitsy, la population n’a pas manqué de témoigner sa gratitude envers les initiateurs de ce nouveau projet. Effectivement, les habitants de ce quartier souffrent actuellement d’un problème approvisionnement d’eau et d’un manque d’infrastructures. Le nombre des bornes-fontaines et de bassins-lavoirs ne suffit plus pour couvrir leurs besoins. Depuis toujours, ils sont ainsi obligés de chercher de l’eau qui se trouve à plusieurs kilomètres de leur domicile respectif.
En rappel, la rocade Est qui relie la RN 2 au boulevard de Tokyo s’étend sur une distance de 3,8 km pour une largeur totale de 60 m. La rocade Nord-Est, quant à elle, s’étend sur 3,426 km et comporte deux giratoires de 25m de diamètre à Masay-Andranobevava et Nanisana. Le raccordement urbain de 1 km de longueur commence au niveau de Nanisana et se termine par un carrefour à Ankadindramamy. Il s’agit d’une route à deux voies de 3,5m de large chacune, bordée en RG par une voie cyclable et en RD par une voie piétonnière, large chacune de 1,5m, 4 abris-bus et une traversée piétonne, 4 ouvrages hydrauliques.
Anatra R.


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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