Publié dans Société

Propagation de la Covid-19 - De plus en plus de jeunes contaminés !

Publié le lundi, 13 décembre 2021



L’explosion des nouvelles contaminations à la Covid-19 inquiète actuellement la population malagasy.  C’est encore pire de constater que de plus en plus de jeunes sont victimes de cette maladie virale. Quelques médecins exerçant à Antananarivo, approchés au cours de ces derniers jours, l’ont confirmé. « Ces enfants souffrant de rhume et de problèmes respiratoires, enregistrés récemment, constituent des preuves irréfutables que le virus a déjà frappé les jeunes et adolescents, sans que nous en sommes vraiment conscients (…) Nombreux présentent des symptômes et ont choisi de suivre immédiatement le protocole de traitement Covid-19. Et rares sont ceux qui n’ont pas contaminé d’autres personnes », ont-ils avoué.
Et aux dernières nouvelles, plusieurs grands établissements scolaires situés dans la Capitale sont actuellement contraints de terminer le premier trimestre avant l’heure. A commencer par le collège Saint-Michel, situé à Amparibe, qui a par exemple avancé d’une semaine les vacances de Noël. Ses élèves ne pourront ainsi rejoindre les bancs de l’école qu’à partir de 6 janvier 2022. Et cela afin de préserver ces derniers contre le rebondissement de la pandémie de coronavirus. « Le record de contaminations au coronavirus dans la Région d’Analamanga, annoncé samedi dernier par le ministère de la Santé publique, a alerté les responsables de l’école. De plus, hier, on a recensé plus d’une dizaine de porteurs du virus parmi les élèves dont une forme grave. Par contre, quelques élèves en classe d’examen continuent de suivre les cours à l’école, de même que les universitaires », a expliqué une source.
Même si cette décision a troublé certains parents d’élèves, quelques-uns d’entre eux se sentent quand même apaisés. « Certes, mes deux garçons, tous scolarisés au Saint-Michel à Amparibe, ont été testés positifs à la Covid-19. Depuis, ils ne sont pas allés à l’école et ont suivi le traitement à domicile. Actuellement, ils ont recouvré complètement la santé. Maintenant. Je pense qu’il dispose désormais plus de temps pour regagner des forces avec cette anticipation des vacances de Noël », s’est rassuré un parent d’élèves. Un autre établissement d’expression française, situé à Ankadilalana, Itaosy et une autre école sise à Mandrosoa ont également cessé leurs cours dès cette semaine, et ce pour les mêmes raisons.
Effectivement, une telle situation sanitaire ayant mené vers l’arrêt temporaire des cours ou encore la fermeture provisoire des établissements scolaires s’est déjà produite dans les Régions de Menabe et Haute-Matsiatra il y a quelques semaines.
Notons que suivant le bilan épidémiologique du 4 au 10 décembre dernier, sur 7 828 tests réalisés dans tout Madagascar, 994 échantillons sont confirmés positifs, ce qui correspond à un taux de positivité assez élevé de 12,70 %. Et sur les 17 Régions affectées par cette pandémie, plus de 50 % des cas positifs sont concentrés dans la Région d’Analamanga. Ladite Région a recensé 578 cas confirmés déclarés dont 543 d’entre eux résultent de la méthode « Contact tracing ».
K.R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff